Depuis plusieurs jours, de violents incendies ravagent diverses régions d’Algérie. Au-delà des forêts et des habitations touchées, c’est tout un pan de l’économie rurale qui est pris dans les flammes. Le secteur avicole, en particulier, subit des pertes considérables.
Dans de nombreuses wilayas, les images partagées sur les réseaux sociaux montrent l’ampleur du désastre. Des poulaillers entiers partis en fumée, des poussins calcinés, du matériel réduit à néant. Pour de nombreux éleveurs, c’est le travail de toute une vie qui est balayé en quelques heures.
Le feu n’épargne rien. Les bâtiments sont détruits, les stocks d’aliments ravagés, et les équipements techniques inutilisables. Certains professionnels se retrouvent sans ressource, démunis face à une catastrophe qu’ils n’ont pas les moyens de surmonter seuls. L’impact économique est grave. En plus des pertes directes, ces incendies risquent de désorganiser la chaîne d’approvisionnement en volaille dans les semaines à venir, avec des répercussions sur les prix et la disponibilité des produits avicoles.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages se multiplient. De nombreux internautes relayent les appels au secours des éleveurs. Plusieurs voix demandent une réponse urgente de l’État, avec des aides concrètes pour reconstruire les exploitations et relancer l’activité.
Dans un pays où l’élevage de volaille représente une activité stratégique pour l’alimentation, ces incendies soulèvent des questions sur la prévention des risques et la résilience du secteur face aux aléas climatiques et environnementaux. Aujourd’hui, au-delà des flammes, c’est l’avenir de milliers de familles d’éleveurs qui est en jeu.



