L’Algérie s’affirme comme un pilier du développement africain, grâce à sa position stratégique et son influence continentale. Forte de ses ressources naturelles et de sa vision ambitieuse, elle joue un rôle central dans la promotion des échanges et la réduction des inégalités entre les régions d’Afrique. Ses projets d’infrastructure phares transforment les dynamiques économiques du continent.
Parmi eux, la route transsaharienne. Il s’agit d’un corridor de près de 10 000 km reliant Alger à Lagos. Une route qui traverse six pays (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad, Nigeria). L’objectif est très clair. Il vise à faciliter le transport de marchandises, désenclaver les zones isolées et booster le commerce intra-africain, en offrant une alternative aux coûteux trajets maritimes et aériens.
Un symbole d’unité et de coopération panafricaine
Porté par l’Algérie, ce projet est l’un des plus avancés du continent, avec un taux de réalisation dépassant 90 %. Le tronçon algérien (2 400 km) est désormais achevé, sous l’égide du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), basé à Alger. Soutenu par l’Union africaine et la Banque africaine de développement, il réduit les coûts logistiques et stimule les échanges (produits agricoles, matières premières), renforçant la ZLECAf.
Au-delà de l’économie, cette route desservira 400 millions de personnes, incarnant une Afrique unie et autonome. En investissant massivement, l’Algérie se pose en leader, pavant la voie vers une intégration continentale capable de rivaliser avec les grands blocs mondiaux.
Défis et innovations pour l’avenir
Si des obstacles persistent (modernisation des tronçons, harmonisation des infrastructures), l’Algérie poursuit ses initiatives. Le projet Tindouf-Zouerate, qui reliera le corridor à la Mauritanie, ouvrira de nouvelles perspectives pour l’Afrique de l’Ouest. Il s’agira, in fine, d’une des réalisations les plus importantes pour le continent et cette région, au cours de ces dernières années.
Un vecteur de croissance important, qui permettra à d’autres pays et régions de profiter directement ou indirectement des retombées économiques qui y seront associées : droits de douane, frais, achat – revente, taxe sur la valeur ajoutée, mais aussi créations d’emplois et modernisation d’infrastructures associées au commerce international.



