L’imposition de droits de douane massifs contre l’Inde a déclenché une onde de choc diplomatique et économique. Alors que Washington espérait accentuer sa pression commerciale, c’est un rapprochement inattendu entre New Delhi et Pékin qui se dessine. La question est désormais posée : le président américain n’a-t-il pas affaibli sa propre stratégie indo-pacifique en poussant l’Inde vers la Chine ?
Des droits de douane aux conséquences inattendues
La décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane atteignant 50 % sur plusieurs produits indiens a suscité une réaction immédiate de l’Inde, qui a dénoncé une démarche « injuste et déraisonnable ». L’Inde occupait une place centrale dans la stratégie américaine de l’Indo-Pacifique, aux côtés du Quad réunissant les États-Unis, l’Inde, le Japon et l’Australie. Cette dynamique apparaît aujourd’hui fragilisée.
Les secteurs clés de l’économie indienne comme le textile, la joaillerie ou l’agroalimentaire sont particulièrement exposés. Les entreprises redoutent une perte massive de débouchés aux États-Unis, principal marché d’exportation. À l’inverse, les consommateurs américains pourraient subir une hausse des prix liée à la perturbation des chaînes d’approvisionnement.
Les tensions commerciales se traduisent également sur le plan diplomatique. L’Inde a insisté sur son droit à préserver son autonomie stratégique, notamment dans le domaine énergétique. Le choix de maintenir ses importations de pétrole russe a renforcé la perception d’un bras de fer politique et non seulement économique.
Un rapprochement sino-indien aux allures de rééquilibrage
En parallèle de cette confrontation avec Washington, Narendra Modi a multiplié les contacts avec Xi Jinping. En marge du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les deux dirigeants ont affirmé que « l’Inde et la Chine sont partenaires, pas rivaux ».
Des mesures concrètes ont été annoncées : reprise des vols directs, facilitation des visas, assouplissement des échanges commerciaux, discussions sur la gestion des frontières himalayennes. Pékin a proposé d’accroître ses exportations de matériaux critiques vers l’Inde, renforçant l’image d’une relation en reconstruction.
Ce réchauffement bilatéral intervient après des décennies de méfiance nourries par des conflits frontaliers et par le rapprochement de l’Inde avec les États-Unis. L’ouverture actuelle souligne la volonté de New Delhi d’équilibrer ses partenariats et de rappeler son refus d’un alignement exclusif.
Une erreur stratégique majeure ?
Le choix américain apparaît risqué. En poussant l’Inde à explorer d’autres options, Washington met en danger l’architecture régionale qu’il cherchait à consolider face à Pékin. Le risque est de voir l’Inde renforcer une relation avec la Chine qui, même limitée, suffirait à réduire l’efficacité des alliances américaines dans l’Indo-Pacifique.
L’Inde affirme son autonomie en refusant de céder aux pressions. La Chine profite de l’occasion pour montrer qu’elle demeure un acteur incontournable dans la région. Pour les États-Unis, le coût politique pourrait dépasser celui des échanges commerciaux. Trump a-t-il commis la plus grande erreur de son mandat ? Si le rapprochement sino-indien devait s’installer durablement, la question trouverait une réponse lourde de conséquences.




En attendant les BRICS sont à Pékin pour établir des stratégies de contre-feu. Ils sont assez énervés. Si les Chinois et les Indiens bloquent l’export de certains médocs qu’ils sont les seuls à fabriquer, ça va hiech des bulles carrées …
Trump est obsédé par les « tariffs ». Il fait un bête calcul de balance commerciale et corrige le déficit par des droits de douane.
Rididule. Ca n’a jamais marché.
Non seulement ça n’a jamais marché mais les historien disent que ces geurres commerciales sont en général le prélude à des geurres tout court.
Mais Trump, c’est son truc de menacer. Il adore ça, un peu comme le grand de la cour de récré qui terrorise les petits.
Trump est un grand dadais qui se croit dans la cour de récré. Il va au bout de l’idéologie « néocon » qui, depuis la chute du communisme, faire croire que les USA sont les Maîtres du Monde.
« Trump a-t-il commis la plus grande erreur de son mandat ? »
Pas certain du tout, il lui reste pas mal de temps pour en commettre de plus grosses
L’inflation est à son paroxysme aux USA . Les fermetures de PME s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Trump croyant être le president d’un gouvernement mondial. Le billet vert à son niveau de taux de change le plus bas. Trump mène tout droit les USA vers la récession économique. Il le paiera cash lors des élections de mi-mandat en 2026. L’Amérique petit à petit devient une puissance économique en carton face à la Chine. Et pourtant ; ce bouffon est dans un déni total .
Cherchez l’erreur