Berlin et Washington s’inquiètent de survols attribués à la Russie au-dessus de la Thuringe. Ces appareils, utilisés pour collecter du renseignement militaire, soulèvent la crainte d’actions hostiles contre des infrastructures stratégiques en Europe.
Des vols soupçonnés d’opérations de renseignement
Les services de sécurité allemands affirment que plusieurs drones observés récemment pourraient avoir décollé depuis des navires présents en mer Baltique. D’après des analystes cités par le média Wirtschaftswoche, ces engins ne seraient pas destinés à la reconnaissance classique mais à un travail de collecte d’informations sur les armements livrés à l’Ukraine.
Certains de ces drones, conçus en Iran, auraient pour mission de repérer les usines d’armement situées en Allemagne. Les autorités redoutent que le Kremlin utilise ces informations afin d’orchestrer des actes de sabotage contre des cibles européennes. Un représentant de l’armée allemande a évoqué un « risque sécuritaire notable » lié à ces incursions.
Du côté de Washington, des responsables interrogés par le New York Times estiment que les services de renseignement russes supervisent directement ces missions. Des modèles similaires auraient déjà été utilisés sur d’autres fronts, renforçant l’hypothèse d’un déploiement planifié et coordonné.
Les livraisons d’armes à l’Ukraine sous surveillance russe
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022, les États-Unis et plusieurs partenaires européens ont fourni un soutien militaire constant à Kiev. Cette aide inclut des blindés, des systèmes antiaériens et des munitions sophistiquées. L’Union européenne a, de son côté, instauré un fonds spécial pour financer une partie de ces transferts.
Des experts expliquent que la Russie chercherait à suivre la trace de ces livraisons, depuis les sites industriels allemands jusqu’à leur arrivée sur le front ukrainien. Localiser les entreprises engagées dans la production de matériel militaire, ainsi que les itinéraires de transport, permettrait à Moscou de disposer d’une cartographie stratégique.
Cette capacité de surveillance alimente désormais les inquiétudes sur l’usage futur des données collectées. La possibilité d’actions clandestines visant à perturber les chaînes de production ou de transport en Europe reste une hypothèse prise au sérieux par les autorités de sécurité. Les armées allemande et américaine poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur de ces survols et leur véritable objectif.

Des gamins qui chassent des nanas au bord des piscines.
Z’ont bon dos les Russes, c’est comme les punaises de lits en France