L’ancien vice-président Mike Pence a appelé dimanche à des sanctions plus fortes contre Moscou. Ses propos interviennent après la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, où aucun accord concret n’a été trouvé sur la guerre en Ukraine.
L’appel de Mike Pence à agir vite
Mike Pence, ancien vice-président des États-Unis, a exhorté Donald Trump à durcir rapidement le ton face à Vladimir Poutine. Selon lui, il ne faut pas laisser la Russie profiter d’un retard dans les discussions pour prolonger la guerre jusqu’à l’hiver, période où le front s’immobilise souvent. Il estime que les sanctions doivent être prêtes à être signées par le président tout en poursuivant les négociations de paix.
Pence a rappelé que le Sénat dispose déjà d’un projet de sanctions secondaires bénéficiant d’un large soutien bipartisan. Il a invité Trump à demander directement au chef de la majorité républicaine, John Thune, de mettre le texte au vote. Pour l’ancien numéro deux américain, seule une combinaison entre dialogue diplomatique et pressions économiques renforcées peut réellement inciter Moscou à envisager un compromis.
Contexte du sommet et options envisagées
La rencontre d’Anchorage, mi-août, entre Donald Trump et Vladimir Poutine n’a pas débouché sur un cessez-le-feu ni sur un accord de paix. Le président américain avait qualifié l’échange de « productif », tandis que le dirigeant russe parlait d’un dialogue « constructif ». Mais sur le terrain, les combats continuent et aucune solution n’a été officialisée.
Les propos de Pence s’inscrivent dans une logique de pression supplémentaire, visant à coupler les discussions avec des mesures capables, selon lui, de « briser l’économie russe ». Cette approche contraste avec la stratégie du « gant de velours » que Trump revendique souvent dans ses relations avec les dirigeants autoritaires. La question des sanctions est désormais au centre des débats à Washington, alors que l’Ukraine attend des garanties tangibles pour sa sécurité et que les alliés européens observent avec attention la suite des discussions.



