La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a rendu, ce lundi 4 août 2025, son verdict dans l’affaire de diffusion de fausses informations visant l’ex-directeur général de la Police républicaine du Bénin, Soumaïla Yaya. Les deux personnes poursuivies ont été reconnues coupables et condamnées à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende d’un million de francs CFA chacune.
Au terme des débats, la juridiction a requalifié les faits initiaux de « harcèlement par le biais d’un système électronique » et de « publication de fausses informations » en « publication de fausses nouvelles », selon les précisions rapportées par Libre Express. Les faits remontent au début du mois de mars 2025, lorsque des publications virales sur les réseaux sociaux ont affirmé que Soumaïla Yaya aurait fui le pays par voie fluviale en direction du Nigeria.
L’alerte a conduit le Centre national d’investigations numériques (CNIN) à ouvrir une enquête. Celle-ci a rapidement permis l’arrestation de deux individus, dont un roi de Parakou, placés sous mandat de dépôt le 9 mars 2025, après leur présentation au parquet spécial. Lors de l’audience du 31 mars, l’un des prévenus – un prince – a reconnu avoir relayé l’information dans deux groupes WhatsApp, tout en niant en être l’auteur. Il a précisé que l’un des administrateurs du groupe aurait supprimé la publication après sa diffusion.



