Face à la menace croissante des feux de forêt, l’Algérie a décidé de durcir considérablement son arsenal de lutte contre ce fléau. Pour la saison 2025, les autorités ont choisi de combiner dissuasion, surveillance et prévention. Une nouvelle politique qui reflète une volonté claire : mettre un terme aux incendies d’origine criminelle.
D’après les informations relayées par le site Algérie360, la Direction Générale des Forêts a mis en place un plan renforcé. Au cœur de cette stratégie, une disposition très ferme, toute personne reconnue coupable d’avoir volontairement déclenché un feu de forêt encourra désormais la réclusion criminelle à perpétuité.
Cette peine maximale s’inscrit dans le cadre d’une législation existante, mais rarement appliquée avec une telle rigueur. Le message est donc sans équivoque : les incendies volontaires ne seront plus tolérés.
Mais les mesures ne s’arrêtent pas au volet pénal. La Direction Général des Forêts a également annoncé le déploiement de nouveaux moyens de surveillance dans les zones à risque, ainsi qu’un renforcement des dispositifs de détection précoce. L’objectif est d’agir en amont, avant que les flammes ne se propagent.
Chaque été, l’Algérie est confrontée à des dizaines d’incendies qui ravagent ses espaces forestiers et menacent des villages entiers. Les dégâts humains, économiques et environnementaux sont souvent lourds. En 2021 notamment, les feux avaient provoqué un vif émoi dans le pays après la mort de plusieurs civils et soldats.
À travers cette nouvelle approche, les autorités veulent envoyer un signal fort. Elles espèrent aussi sensibiliser la population sur l’importance de protéger les forêts, patrimoine vital pour l’écosystème et la vie locale. La lutte contre les incendies ne se limite donc plus à l’intervention des pompiers. Elle passe désormais par la responsabilité collective, la rigueur judiciaire et une meilleure anticipation des risques.


