Le virus du Nil occidental, transmis par les moustiques du genre Culex, se propage lorsque ces insectes piquent des oiseaux infectés, puis contaminent l’homme ou les animaux (comme les chevaux). Si la plupart des infections restent asymptomatiques, certaines provoquent des symptômes grippaux (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires), et dans de rares cas, des complications neurologiques graves nécessitant une urgence médicale.
En temps normal, la situation est plutôt calme en Europe, avec très peu de cas avérés. Mais récemment, en France, la vigilance s’est renforcée. La raison ? Cet été, plusieurs cas ont été confirmés autour de Béziers (Occitanie), notamment à Agde et Florensac. L’ARS Occitanie a déclenché un plan d’action pour endiguer la propagation et informer la population. Une manière de tirer la sonnette d’alarme.
Prévention et lutte contre les moustiques
Pour limiter les risques, l’ARS a déployé des équipes spécialisées (comme Altopictus) à Florensac, afin d’identifier et éliminer les gîtes larvaires des Culex. Une surveillance renforcée a été instaurée, avec l’implication des professionnels de santé pour détecter rapidement les cas suspects.
La prévention passe aussi par des gestes simples : répulsifs contre les larves et les moustiques, vêtements couvrants et suppression des eaux stagnantes autour des habitations qui sont les lieux autour desquels ces moustiques se réunissent et se multiplient. Il s’agit de mesures essentielles pour réduire les piqûres, surtout l’été, période d’activité maximale des moustiques.
Une mobilisation collective pour éviter la propagation
Bien que peu dangereux dans la majorité des cas, ce virus nécessite une vigilance accrue. Les autorités sanitaires appellent à signaler tout symptôme suspect et à renforcer les actions préventives. L’objectif : contenir l’épidémie et protéger la santé publique en Occitanie tout en limitant l’éventuel impact de la maladie à travers le reste de la France, à commencer par les régions avoisinantes.



