France : un homme placé en garde à vue après le viol présumé d’une touriste

Une touriste ukrainienne de 32 ans a affirmé avoir été agressée sexuellement dans la nuit de lundi à mardi au Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel. L’auteur présumé, un homme déclarant être mineur libyen, a été interpellé par la police et placé en garde à vue. L’enquête judiciaire doit encore établir les circonstances précises des faits.

Arrestation rapide face à l’agression présumée

Selon les premiers éléments communiqués, la victime aurait été entraînée derrière un buisson aux abords du Champ-de-Mars aux alentours de 2h30 du matin. Ses appels à l’aide ont alerté une patrouille de la brigade anticriminalité qui se trouvait à proximité. Les agents ont pu intervenir immédiatement et arrêter le suspect, qui se trouvait en état d’ivresse. L’homme, affirmant avoir 17 ans et être originaire de Libye, a été placé en garde à vue. Les enquêteurs doivent encore confirmer son identité et son âge exact.

La victime, qui ne parle pas français et se trouvait également alcoolisée, a pu être prise en charge par les forces de l’ordre. Un nouvel entretien est prévu afin de préciser son témoignage. Le parquet de Paris a confié les investigations au 3ᵉ district de police judiciaire. Cette affaire pourrait donner lieu à des éclairages supplémentaires sur la sécurité aux abords des lieux touristiques, souvent cités dans d’autres dossiers judiciaires récents.

Un site touristique marqué par des précédents

Le Champ-de-Mars, espace emblématique qui attire chaque année des millions de visiteurs, a déjà été le théâtre de plusieurs affaires similaires. En octobre dernier, deux ressortissantes lettones y avaient signalé avoir été agressées sexuellement. En juillet 2023, une touriste mexicaine avait également déposé plainte pour viol dans le même secteur. Ces épisodes, rapportés par différents médias, soulèvent régulièrement la question des mesures de protection à mettre en place autour des grands sites parisiens.

Au plan légal, le viol est défini par le Code pénal français comme « tout acte de pénétration sexuelle commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Les peines encourues peuvent aller jusqu’à 20 ans de réclusion lorsqu’il s’agit d’agressions aggravées. L’affaire en cours devra préciser si l’ensemble des critères juridiques sont réunis, une étape clé avant une éventuelle mise en examen. Les investigations se poursuivent afin de confirmer les faits et d’établir les responsabilités.

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