Alors que les relations entre la France et l’Algérie traversent une nouvelle zone de turbulences, Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de revoir d’urgence les modalités de coopération bilatérale, en particulier sur les enjeux migratoires. Cette décision intervient à un moment marqué par la détérioration des échanges consulaires et des tensions persistantes sur les questions de réadmission de ressortissants étrangers.
Dans un courrier adressé à son Premier ministre, François Bayrou, ce 6 août et révélé par Le Figaro, le président de la République presse l’exécutif d’exploiter tous les outils juridiques à sa disposition. Parmi eux, le mécanisme dit « visa-réadmission », inscrit dans la récente loi immigration (2024), autorise la restriction de délivrance de visas à certains profils, y compris ceux disposant de documents diplomatiques ou de service. Une mesure que Paris envisage désormais d’appliquer pleinement à l’égard des autorités algériennes.
Les passeports diplomatiques dans le viseur
L’un des axes majeurs de cette nouvelle orientation concerne la suspension envisagée d’un accord signé en 2013, qui permettait aux détenteurs de passeports officiels algériens d’accéder plus aisément au territoire français. Ce geste diplomatique, autrefois symbole d’un dialogue constructif, est aujourd’hui remis en cause en raison du gel de coopération observé dans les consulats algériens en France, selon les autorités françaises.
En retour, l’exécutif français exige une reprise des procédures de réadmission de ressortissants expulsés, dénonçant l’absence de collaboration effective d’Alger sur ce point stratégique. La diplomatie française juge cette situation préoccupante et incompatible avec un partenariat fondé sur l’équilibre et la responsabilité partagée.
Des condamnations qui jettent de l’huile sur le feu
Au cœur de cette crispation figurent deux affaires judiciaires lourdes de sens. Le romancier Boualem Sansal, double national, a récemment écopé de cinq années de prison ferme en Algérie, notamment pour des propos jugés attentatoires à la cohésion nationale. De son côté, le journaliste Christophe Gleizes, de nationalité française, a été condamné à sept ans de détention sur la base d’accusations liées à l’apologie du terrorisme.
Ces verdicts ont suscité l’inquiétude de Paris, qui y voit une remise en cause de la liberté d’expression et un signal négatif envoyé à l’égard de ses ressortissants.
Une ligne dure revendiquée par l’exécutif français
Dans cette séquence diplomatique tendue, le chef de l’État souligne la nécessité d’une posture claire : faire respecter les intérêts français sans rompre le dialogue. En ce sens, il a chargé Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur réputé pour sa fermeté sur les questions migratoires, de rechercher des options de coopération pragmatiques avec son homologue algérien, tout en maintenant une pression politique forte.
Ce réajustement intervient alors que la France, confrontée à des enjeux migratoires internes sensibles, entend démontrer sa capacité à imposer le respect de ses règles à ses partenaires extérieurs. Pour l’exécutif, la restauration d’une relation équilibrée avec l’Algérie passe désormais par une politique de fermeté assumée et par l’exigence d’un dialogue réciproque, sans concessions sur les principes fondamentaux.




L esprit paternaliste est révolu. L Algérie ne cherche qu à construire des relations honnêtes avec un respect mutuel. En France Macron et ses ministres affirment toujours que la justice française est indépendante alors pourquoi l état français s immisce dans les décisions de justice algériennes après la condamnation de sansal. L hypocrisie est trop voyante. Un ministre français après une entrevue avec Bouteflika a osé dire que ce dernier possédait toutes les facultés d un président !!!. Tout cela parce que Bouteflika a interdit l installation de tout constructeur automobile en Algérie pour 3 ans pour laisser le champ libre à Renault et Peugeot. Les largesses de bouteflika à la France se chiffre en dizaines de milliards.
« Un pays qui puise l’argent des retraités pour boucler son budget est en danger »
C’est rien de le dire !
l Algérie n a pas besoin de la franche au contraire c est la france qui a besoin de l Algérie . Un pays qui puise l’argent des retraités pour boucler son budget est en danger. Ces incendies