Lune : pourquoi la Chine pourrait devancer les États-Unis

La réussite récente du test du module lunaire Lanyue confirme la détermination de la Chine à franchir une étape décisive vers une mission habitée sur la Lune. Face aux retards du programme américain, Pékin pourrait prendre l’avantage dans cette nouvelle compétition spatiale aux enjeux technologiques et géopolitiques majeurs.

Un module conçu pour des séjours prolongés

Le module lunaire Lanyue a été validé lors d’essais au sol, démontrant sa capacité à assurer un atterrissage, un redécollage et une compatibilité technique entre ses sous-systèmes. Conçu pour accueillir deux taïkonautes, il permet de descendre depuis l’orbite lunaire, d’explorer la surface et de revenir en orbite. Sa conception inclut la possibilité d’emporter un rover de 200 kilogrammes et du matériel scientifique, avec des systèmes permettant des séjours de plusieurs jours sur la Lune.

L’agence spatiale chinoise a rappelé la complexité du processus et souligné que cette réussite constitue une étape clé du programme d’exploration lunaire habitée. Ce projet illustre la volonté de Pékin de devenir un acteur majeur du secteur spatial, un domaine où l’équilibre des forces évolue rapidement. Un futur lien pourrait revenir sur les objectifs stratégiques de ce programme.

Les États-Unis sous pression face au calendrier

Aux États-Unis, la NASA mise sur le vaisseau Starship de SpaceX pour son programme Artemis, mais les contraintes réglementaires et techniques ralentissent l’avancée du projet. Bien que le président Donald Trump ait récemment signé un décret visant à simplifier certaines procédures pour l’industrie spatiale privée, la qualification du Starship reste conditionnée à au moins deux vols lunaires réussis avant d’envisager l’envoi d’astronautes.

Ces délais contrastent avec la dynamique chinoise. Si les Américains entendent maintenir leur leadership, le glissement du calendrier laisse ouverte la possibilité d’un premier alunissage habité chinois d’ici 2029. Un autre lien pourrait éclairer les implications de cette rivalité technologique pour l’équilibre mondial.

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