Les patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques disposent désormais d’une nouvelle option thérapeutique. Les autorités sanitaires ont accordé une autorisation de mise sur le marché à un biosimilaire d’adalimumab développé par un groupe pharmaceutique chinois rapporte Algerie360, ouvrant ainsi la voie à un accès élargi à des traitements innovants à moindre coût.
Un médicament issu de la biotechnologie
L’adalimumab appartient à la famille des médicaments biologiques, conçus à partir de procédés biotechnologiques pour cibler des maladies complexes du système immunitaire, telles que la polyarthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn. Le biosimilaire validé en Algérie présente une composition et une efficacité proches de celles du médicament original, tout en étant proposé à un prix généralement plus abordable — un enjeu majeur pour les systèmes de santé cherchant à maîtriser leurs dépenses.
Un cadre réglementaire exigeant en Chine
D’après des informations du média Yicai Global, la Chine a renforcé, depuis 2015, les critères d’évaluation des biosimilaires. Les laboratoires doivent désormais mener des essais cliniques rigoureux afin de prouver une efficacité et une sécurité comparables à celles des produits de référence. À ce jour, plus de 20 biosimilaires y ont obtenu une autorisation, dont ce traitement à base d’adalimumab.
Un projet stratégique pour Sino Biopharmaceutical
Ce médicament est développé par CTTQ, filiale du groupe Sino Biopharmaceutical, installée dans la province du Jiangsu. L’entreprise considère le marché algérien comme un axe clé de son plan international de déploiement. Elle prévoit de travailler en partenariat avec des acteurs locaux pour accélérer la distribution et garantir la disponibilité du produit dans tout le pays. Ses sites industriels de Nanjing et Lianyungang respectent des normes strictes, validées par l’Union européenne et la Food and Drug Administration américaine, gages de conformité aux standards mondiaux.
Une avancée dans l’accès aux traitements innovants
Pour de nombreux patients algériens, cette décision pourrait marquer un tournant dans la prise en charge des pathologies inflammatoires chroniques. Dans un contexte où la demande mondiale pour les biosimilaires ne cesse de croître, l’initiative algérienne illustre une tendance plus large des pays émergents à intégrer ces alternatives thérapeutiques dans leurs politiques de santé publique.


