Des chercheurs au Royaume-Uni ont constaté que des adultes buvant moins d’1,5 litre d’eau par jour présentent une réaction plus marquée face au stress. Une production accrue de cortisol, l’hormone liée aux tensions physiologiques, a été mesurée lors d’expériences contrôlées. Ces résultats relancent les recommandations sur l’importance d’une bonne hydratation quotidienne.
Une réponse hormonale amplifiée en cas de déshydratation
L’étude de l’Université John Moores de Liverpool a suivi deux groupes soumis à des tests de stress, comprenant un faux entretien d’embauche et un exercice mental. Les participants buvant moins que les apports recommandés ont vu leur niveau de cortisol augmenter de près de 50 % de plus que ceux hydratés correctement. Ce phénomène s’explique par l’activation de la vasopressine, hormone libérée quand le corps manque d’eau, qui stimule ensuite le système de réponse au stress.
Des spécialistes soulignent que ce mécanisme pourrait peser sur la santé mentale. Des travaux complémentaires évoquent aussi un impact possible sur la sérotonine et la dopamine, des neurotransmetteurs associés au bien-être. Cette découverte nourrit un débat scientifique plus large sur les effets indirects de la déshydratation, déjà étudiée dans des contextes comme les performances cognitives ou l’endurance sportive. Certaines publications accessibles en ligne proposent d’ailleurs des repères pratiques pour suivre sa consommation d’eau et maintenir un équilibre adapté.
L’eau, un élément vital pour l’organisme
L’importance de l’hydratation est déjà reconnue par les autorités sanitaires. L’Organisation mondiale de la santé rappelle que l’eau représente en moyenne 60 % du poids du corps et intervient dans la régulation de la température, le transport des nutriments ou l’élimination des déchets. Une consommation insuffisante peut entraîner fatigue, baisse de concentration et, à long terme, favoriser certaines pathologies métaboliques.
En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande environ 2 litres par jour pour les femmes et 2,5 litres pour les hommes, en incluant l’eau contenue dans les aliments. Cette référence rejoint les conclusions de l’équipe britannique, qui plaide pour davantage de vigilance au quotidien. Plusieurs études accessibles en ligne pourraient servir de base à des initiatives de sensibilisation ou à des campagnes de santé publique.
Les chercheurs britanniques estiment que l’hydratation reste un facteur simple et accessible pour mieux réguler la réponse au stress.



