Les ministères des Affaires étrangères de la Russie et de la Chine ont exprimé vendredi 29 août leur opposition aux initiatives européennes visant à relancer les sanctions internationales contre l’Iran. Paris, Londres et Berlin ont annoncé le lancement d’une procédure à l’ONU qui pourrait restaurer ces mesures en trente jours, invoquant les activités nucléaires iraniennes. Les risques d’une escalade diplomatique et économique sont désormais soulignés par Moscou et Pékin, qui appellent à un dialogue direct pour éviter une crise prolongée. Cette réaction survient alors que le programme nucléaire iranien continue d’inquiéter la communauté internationale et de peser sur la sécurité régionale.
Moscou et Pékin réclament la retenue européenne
Le ministère russe des Affaires étrangères a publié un communiqué appelant l’Europe à « retrouver la raison » et à revoir ses décisions afin de prévenir des conséquences irréparables. La Russie insiste sur la nécessité d’un dialogue constructif entre toutes les parties concernées pour éviter une nouvelle crise autour du dossier nucléaire iranien. Selon Moscou, la relance des sanctions pourrait fragiliser la stabilité régionale et compromettre les efforts diplomatiques déjà entrepris.
La Chine a également dénoncé l’initiative des pays européens, jugeant qu’elle pourrait nuire au processus politique et diplomatique en cours. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a expliqué que le recours à ce mécanisme « n’est pas constructif » et pourrait exacerber les tensions autour du nucléaire iranien. L’implication de Moscou et Pékin témoigne de leur volonté de peser sur les décisions internationales et de promouvoir des solutions diplomatiques plutôt que coercitives.
Le contexte international et les enjeux du programme nucléaire iranien
Le programme nucléaire iranien suscite depuis plusieurs décennies l’inquiétude de l’Occident, en particulier des États-Unis et de l’Union européenne. Initialement développé pour des besoins civils dans les années 1950, il a progressivement été associé à des capacités militaires potentielles, entraînant des sanctions économiques et diplomatiques répétées. L’Accord de Vienne de 2015 (Plan d’action global conjoint) visait à limiter le programme nucléaire iranien en échange d’un allégement progressif des restrictions. Cependant, le retrait des États-Unis en 2018 a fragilisé cet équilibre et relancé les tensions sur le respect des engagements par Téhéran.
Aujourd’hui, l’enrichissement d’uranium par l’Iran à des niveaux préoccupants pour l’Occident alimente les craintes d’une possible production d’armes nucléaires. Ces préoccupations ont des implications géopolitiques et économiques, car des sanctions renforcées pourraient affecter le marché mondial de l’énergie et les échanges commerciaux dans la région. Le rôle de la Russie et de la Chine est crucial pour tempérer les réactions internationales et préserver la possibilité de négociations pacifiques.
L’annonce par l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni de recourir au mécanisme onusien de rétablissement des sanctions intervient dans un calendrier serré : si aucune entente n’est trouvée dans les trente jours, de nouvelles mesures économiques pourraient être imposées à Téhéran. Cette démarche européenne pourrait également influencer les contrats commerciaux et les investissements étrangers en Iran.
Le dossier nucléaire iranien se déroule dans un moment marqué par des rivalités stratégiques et des alliances changeantes. L’influence de l’Iran au Moyen-Orient, notamment en Syrie, au Liban et au Yémen, accroît la vigilance de l’Occident et des organisations internationales. L’engagement de la Russie et de la Chine comme médiateurs ou contrepoids illustre la complexité des relations diplomatiques et la nécessité d’une coordination multilatérale.
La perspective de sanctions renouvelées met en évidence l’importance d’un dialogue entre Téhéran, les pays européens et les acteurs internationaux. Les institutions financières, les entreprises du secteur énergétique et les agences de sécurité suivent de près cette situation, conscientes des impacts potentiels sur la stabilité régionale et le commerce mondial.
Le programme nucléaire iranien demeure un enjeu central pour la sécurité et la diplomatie internationale, tandis que la Russie et la Chine continuent de plaider pour des mesures préventives afin d’éviter toute aggravation des tensions.




Que l’Europe s’occupe plutôt de sa lingerie ça serait tant mieux pour eux.
Moscou et Pékin réclament la retenue européenne et appelent l’Europe à « retrouver la raison »
Londres, Paris, Berlin sont au bord du collapse. Aucune chance qu’ils retrouvent la raison ! Leur ego ne leur permettra pas d’admettre qu’ils se sont trompés … il faut dégager ces types toxiques au plus vite
Leur ego va exploser.
Ils vont devenir de plus en plus enragés !