En juillet 2025, le marché pétrolier de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord a vu l’Algérie s’imposer comme le pays au prix de brut le plus élevé.
Selon Observalgérie , le baril algérien a atteint 72,45 dollars, un niveau qui dépasse celui des principaux producteurs voisins, notamment l’Arabie saoudite et le Koweït.
Cette performance intervient dans un contexte particulier. Alors que des références mondiales comme le Brent ou le West Texas Intermediate ont reculé, le brut algérien a enregistré une hausse de 1,05 dollar par rapport au mois précédent. Ce mouvement à contre-courant s’explique, selon plusieurs analystes, par une combinaison de facteurs : qualité du brut, contrats spécifiques avec certains partenaires et gestion de l’offre sur le marché.
La position dominante du pétrole algérien dans la zone MENA n’est pas seulement un indicateur économique. Elle illustre aussi la capacité du pays à maintenir la valeur de son or noir malgré la pression baissière qui pèse sur le marché mondial. Dans une période où plusieurs producteurs sont contraints d’ajuster leurs prix pour rester compétitifs, l’Algérie parvient à consolider ses revenus grâce à une demande soutenue pour son brut.
Cette situation pourrait renforcer la marge de manœuvre budgétaire d’Alger, mais elle pose aussi la question de la durabilité de cette stratégie dans un marché en mutation, marqué par l’essor des énergies renouvelables et la volatilité des prix. Reste à savoir si cette avance tarifaire se maintiendra dans les prochains mois ou si elle sera rattrapée par la tendance mondiale.


