Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a évoqué vendredi la possibilité d’une reprise de discussions entre Moscou et Washington dans les prochaines semaines. Ces échanges viseraient à aborder les sujets qualifiés d’« irritants » dans les relations bilatérales. Selon lui, certains États européens tenteraient de freiner l’application des accords conclus lors du sommet tenu en Alaska. Cette situation soulève la question du rôle des partenaires occidentaux et de la marge de manœuvre de Washington face à Moscou. L’enjeu principal reste la gestion d’un dialogue difficile dans un contexte de guerre en Ukraine et de pressions multiples.
De possibles discussions bilatérales entre Moscou et Washington
Le diplomate russe Sergueï Riabkov a indiqué que des contacts pourraient être programmés avec les États-Unis dans les prochaines semaines. Ces discussions, selon lui, auraient pour objectif d’examiner un ensemble de points de friction persistants dans les relations entre les deux puissances. L’annonce a été relayée par l’agence de presse russe TASS, qui cite le vice-ministre évoquant la nécessité d’un échange direct malgré la dégradation générale du climat international.
Moscou assure que les accords conclus lors de la rencontre en Alaska restent valides et doivent être respectés. Riabkov a insisté sur le fait que la Russie part du principe qu’aucune dérogation ne sera accordée à ces engagements. Il a également souligné que la position américaine sera déterminante pour maintenir ce cadre de coopération, même limité. Une telle perspective pourrait constituer une ouverture diplomatique, bien que la méfiance demeure de part et d’autre.
Ces propos interviennent alors que les relations russo-américaines sont marquées par de nombreuses tensions, allant des questions de sécurité internationale aux sanctions économiques. La reprise d’un dialogue, même partiel, est donc présentée par Moscou comme un moyen de préserver un minimum de communication, dans un contexte où les canaux diplomatiques ont été fortement réduits depuis plus de deux ans. Pour Washington, ce type d’échanges pourrait servir à clarifier certains dossiers sensibles, mais sans nécessairement traduire une volonté d’assouplissement stratégique.
Le rôle des Européens et la pression liée à la guerre en Ukraine
Riabkov a pointé du doigt les capitales européennes, accusées de chercher à saper les accords passés entre la Russie et les États-Unis. Selon lui, plusieurs gouvernements tenteraient d’empêcher toute avancée dans le cadre de coopération défini en Alaska. Il a parlé de « sabotage » pour qualifier cette attitude, estimant que Kiev partageait cette orientation.
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, les pays de l’Union européenne ont multiplié les mesures de pression contre Moscou. Celles-ci se traduisent par des sanctions économiques étendues, des restrictions financières et un soutien militaire et humanitaire renforcé à l’Ukraine. L’UE a également coordonné son action avec les États-Unis et l’OTAN afin d’isoler la Russie sur la scène internationale. Ce choix a profondément remodelé les relations entre l’Europe et Moscou, limitant les marges d’action diplomatique et accentuant la dépendance de la Russie vis-à-vis de ses partenaires extérieurs comme la Chine.
Dans ce contexte, les accusations de sabotage formulées par Riabkov s’inscrivent dans une stratégie visant à mettre en évidence les divergences potentielles entre Washington et ses alliés européens. Moscou espère que les États-Unis chercheront à maintenir un certain niveau de coopération bilatérale, indépendamment des pressions venues de Bruxelles. Ce pari repose sur l’idée que la puissance américaine pourrait avoir intérêt à maintenir un canal de communication directe, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité stratégique.
L’Europe, de son côté, continue de défendre une ligne dure vis-à-vis de Moscou, justifiant ses positions par la nécessité de soutenir Kiev et de préserver l’ordre international. Plusieurs initiatives récentes, comme l’élargissement des sanctions ou la fourniture de matériel militaire supplémentaire, montrent que cette politique reste prioritaire pour les dirigeants européens. Cette dynamique pèse sur toute tentative de rapprochement entre la Russie et les États-Unis, limitant les chances d’aboutir à un apaisement durable.
Les déclarations de Sergueï Riabkov traduisent une volonté de Moscou de maintenir le dialogue avec Washington, tout en dénonçant l’attitude des Européens. Reste à savoir si les États-Unis accepteront d’engager de nouvelles discussions et si elles pourront se dérouler en marge de la pression exercée par leurs alliés.




Les Russes sont déjà en business … EXXON Mobil a été réintégré à un programme d’extraction de pétrole. Les pigeons seront européens, ce sont eux qui paieront, comme dabe
Tout le monde a compris la tournure que ça prend. Tout le monde sauf les Micron, Starmer et Merz. Au lieu d’essayer d’intégrer le mouvement, il font le contraire de ce qu edictent les intérêts de leur pays.
Ca nécessiterait un MEGA GROS MEA CULPA (c’est du latin 😉 )
Leur ego eploserait s’ils devaient s’y résoudre. Mais ils vont bien finir par devoir le faire à moins qu’ils tentent de tout faire péter … pour effacer les traces de leurs forfaits.
Il en sont capables, les gueux
« Le rôle des Européens et la pression liée à la guerre en Ukraine »
La Russie ne peut plus perdre. Soit les européens ne l’ont pas compris (psychotiques), soit ils ne veulent pas le comprendre (névrosé). Ils mettent le paquet pour pourrir les relations US-RU et font tout ce qu’ils peuvent pour que le massacre continue !
Et ces abrutis font ça « au nom de la Paix et de la démocratie »
Il faudra construire un asile psychiatrique à l’usage exclusif de ces fous dangereux.
Quand on se fait massacrer à ce point, on dpose les armes et on hisse le drapeua blanc. C’est ce qu efont les gens raisonnables.
Mais, tant que ce sont des Ukrainiens qui se font massacrer, les dirigeants européens se contrefichent du nombre de morts. Idem aux USA.
Le seul qui devrait s’en préocuper c’est Zobenski mais il est trop occupé à se blinder le pif avec de la farine et à compter les dollars qu’il a détourné.