Sahara occidental : les États-Unis envisagent des investissements majeurs

Le président Donald Trump a récemment réitéré son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en validant officiellement la proposition d’autonomie présentée par Rabat. Cette décision politique majeure ouvre la porte à des flux d’investissements américains significatifs dans la région. D’après Le Desk, la Société américaine de financement du développement international (DFC) projette ainsi d’investir jusqu’à 5 milliards de dollars dans plusieurs secteurs jugés prioritaires.

Des fonds américains dédiés à des secteurs porteurs du Sahara

Ces capitaux sont destinés à accompagner des projets identifiés après des missions d’évaluation menées fin 2024. Parmi les secteurs visés figurent les énergies renouvelables, avec un fort potentiel solaire et éolien, ainsi que l’exploitation des ressources minérales rares, cruciales pour l’industrie technologique. Par ailleurs, des initiatives en aquaculture et dans le tourisme durable sont également prévues, soutenant ainsi un développement économique équilibré et intégré. Ces projets s’appuient sur une collaboration étroite avec des partenaires locaux, assurant une adaptation aux réalités économiques et sociales du territoire.

La position des grandes puissances occidentales face au dossier saharien

Au-delà de l’engagement américain, la France demeure un acteur influent dans la région, continuant de soutenir le plan marocain d’autonomie comme une base crédible pour résoudre le différend territorial. Paris encourage la stabilité régionale tout en appelant à un dialogue constructif entre les parties concernées.

D’autres pays occidentaux tels que le Royaume-Uni, l’Espagne et le Portugal apportent également leur appui à cette approche, soulignant la nécessité de préserver la paix et de favoriser le développement socio-économique. Toutefois, ces soutiens s’accompagnent généralement d’une insistance sur le respect des normes internationales et l’importance d’un processus négocié et inclusif.

Ce cadre de consensus, bien que prudent, consolide la position diplomatique du Maroc et crée un environnement favorable à l’investissement. La conjonction entre reconnaissance politique et initiatives économiques pourrait ainsi contribuer à transformer durablement le paysage géopolitique et économique du Maghreb.

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