Un établissement emblématique situé à Èze, entre Nice et Monaco, vient de changer de mains. L’opération, estimée à près de 200 millions d’euros, intrigue par l’identité de l’acquéreur, l’un des hommes les plus riches du monde.
Un joyau immobilier sur la Riviera
L’hôtel Cap Estel, construit sur une presqu’île de la Côte d’Azur, est réputé pour son cadre exceptionnel et sa vingtaine de suites avec vue sur la Méditerranée. L’établissement a été discrètement racheté par un milliardaire français, via sa holding familiale. Le prix de la transaction avoisinerait les 200 millions d’euros, soit plus de 10 millions d’euros par chambre, un niveau rarement atteint dans l’hôtellerie de luxe en Europe.
Ce lieu exclusif, doté d’un spa et d’un restaurant gastronomique, attire depuis longtemps une clientèle internationale. Sa cession illustre l’intérêt croissant des grandes fortunes pour des biens immobiliers rares et protégés de la spéculation courante. Un tel mouvement patrimonial pourrait aussi renforcer la stratégie d’investissement à long terme d’un des hommes les plus influents du secteur du luxe.
Une fortune bâtie sur le luxe et l’international
Derrière cette acquisition se trouve Bernard Arnault, patron du groupe LVMH et figure incontournable de l’économie mondiale. Avec une fortune estimée à plus de 200 milliards de dollars, il figure régulièrement parmi les premiers du classement des plus grandes fortunes mondiales. À la tête d’un empire regroupant des maisons emblématiques comme Louis Vuitton, Dior ou Moët & Chandon, il a su imposer sa vision en plaçant la France au cœur de l’industrie mondiale du luxe.
L’achat du Cap Estel s’inscrit dans une continuité d’investissements prestigieux. L’homme d’affaires a déjà développé un portefeuille d’actifs emblématiques, allant de l’art à l’hôtellerie, consolidant ainsi son influence dans différents secteurs stratégiques. Plusieurs analystes estiment que ce type de placement, au-delà de sa valeur immobilière, constitue aussi une manière de diversifier une fortune déjà considérable.
Cette transaction confirme la place de la Côte d’Azur comme territoire convoité par les grandes fortunes et illustre la volonté des milliardaires d’associer patrimoine et prestige dans un marché hôtelier en constante mutation.



