Automobile au Maghreb : le chinois Xpeng signe un accord de distribution en Afrique du Nord

Le marché des véhicules électriques (VE) explose, porté par l’audace des constructeurs chinois. BYD, NIO et Xpeng ne se contentent plus de rivaliser avec les géants européens et américains, que sont Tesla, Peugeot, Renault. Aujourd’hui, ces marques parviennent même à les devancer, à la faveur de modèles haut de gamme, fiables et abordables. Une véritable révolution dans cette industrie de plus en plus concurrentielle, qui rebat les cartes du marché mondial.

Cette croissance fulgurante des marques chinoises s’accompagne d’une stratégie d’expansion agressive vers les marchés émergents, où la demande en mobilité moderne et économique explose. Les marques chinoises misent sur l’innovation et l’accessibilité pour s’imposer sur ces marchés, qui deviennent de plus en plus saturés, limitant par ailleurs la possibilité pour les géants traditionnels, de se faire entendre.

Le Maghreb, terre d’opportunités pour l’électrique

La région, en plein essor économique, attire les géants de l’automobile. Le Maroc, avec ses usines ultra-modernes, s’affirme comme un hub industriel. Un terrain idéal pour les véhicules électriques, qui séduisent une clientèle écolo et soucieuse de gérer au mieux son budget, à l’heure où les incertitudes économiques et politiques planent un peu partout à travers le monde.

Xpeng accélère en Afrique du Nord

Fondé en 2014 à Guangzhou, Xpeng s’est imposé comme un leader de l’industrie du véhicule électrique en Chine. La marque a réussi à imposer quelques-uns de ses modèles phares comme le SUV G6 et la berline P7, équipés de conduite autonome et d’interfaces intelligentes. Après avoir conquis l’Europe et le Moyen-Orient, la marque cible désormais le Maghreb.

Le 4 septembre 2025, Xpeng a scellé des partenariats avec des distributeurs marocains, après son lancement réussi en Égypte. Si les modèles destinés au Maroc restent à préciser, le succès des G6 et P7 en Égypte laisse augurer une offre similaire. Pour Xpeng, le Maroc et la Tunisie ne sont qu’une première étape avant une expansion vers l’Afrique subsaharienne, avec des visées sur l’Afrique du Sud et le Kenya.

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