AVC et alcool : ce que vous devez savoir

Chaque année, 16 millions de personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), entraînant 5,7 millions de décès. Cette urgence médicale, causée par l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau sanguin, prive le cerveau d’oxygène et reste l’une des premières causes de mortalité et d’invalidité.

Si l’âge est un facteur de risque majeur, les habitudes de vie et notamment la consommation d’alcool jouent un rôle clé dans son déclenchement. Même consommé avec modération, l’alcool menace la santé vasculaire : il perturbe la coagulation, fait grimper la tension artérielle et peut provoquer des arythmies cardiaques, augmentant ainsi le risque d’hémorragie cérébrale.

L’alcool, un sujet pris au sérieux par les jeunes

Un danger souvent sous-estimé, surtout lorsqu’il s’ajoute à d’autres comportements à risque. C’est pourquoi, il est essentiel d’avoir cette information à l’esprit et surtout, d’en tirer toutes les conséquences. Globalement, le sujet est pris au sérieux, notamment par les jeunes générations qui, de moins en moins, se laissent tenter à l’idée de prendre un verre. En France, par exemple, pays du vin, la consommation a diminué de 3,8% entre 2022 et 2023.

Alcool et AVC : un lien alarmant

Côté santé, une consommation régulière, même à faible dose, fragilise les vaisseaux sanguins et favorise la formation de caillots. Les études récentes le confirment : les buveurs, même occasionnels, ont un risque accru d’AVC ischémique ou hémorragique.

Les autorités sanitaires alertent : limiter l’alcool est indispensable, en particulier pour les personnes à risque (antécédents familiaux, maladies chroniques). Les mécanismes sont multiples : l’alcool réduit le transport d’oxygène dans le sang, abîme les parois des vaisseaux et stimule l’inflammation. À long terme, ces effets créent un terrain favorable aux AVC, faisant de la prévention une priorité absolue.

D’autres facteurs à surveiller

L’alcool n’est pas le seul coupable. Le tabagisme durcit les artères et élève la pression artérielle, tandis que le stress chronique favorise inflammation et hypertension. Sédentarité, diabète et cholestérol aggravent aussi les risques. Pour protéger son cerveau, adopter un mode de vie sain, activité physique, gestion du stress, est essentiel, à tout âge.

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