En août 2025, l’administration Trump a frappé fort en instaurant une taxe de 50 % sur les importations de café brésilien, une décision qui ébranle l’économie du géant sud-américain. Le café, secteur clé pour le Brésil, pèse 8 % de ses exportations agricoles, avec les États-Unis comme premier client, absorbant 16,7 % de sa production, soit 8 millions de sacs annuels.
Cette mesure protectionniste, teintée de tensions politiques avec le président Lula, menace directement les revenus des producteurs et pourrait déséquilibrer les filières mondiales.
Les américains, amateurs de café !
Les États-Unis, premier consommateur de café avec 25 millions de sacs par an, importent un tiers de leur approvisionnement du Brésil. Cette taxe risque de faire flamber les prix pour les Américains, tandis que les producteurs brésiliens, moins compétitifs, doivent urgemment trouver de nouveaux marchés. Les petits planteurs de Rio de Janeiro, déjà fragilisés par la sécheresse, redoutent une chute des cours et une aggravation de leur précarité.
La Chine, bouée de sauvetage pour le café brésilien
Face à cette situation, la Chine a décidé de réagir. Pékin a autorisé 183 entreprises brésiliennes à exporter du café vers la Chine pour les cinq prochaines années. Bien que le thé domine encore les habitudes locales, la consommation de café en Chine a bondi à 400 000 tonnes en 2024. Cette ouverture offre une issue aux producteurs brésiliens, leur permettant de réorienter une partie des 8 millions de sacs normalement destinés aux États-Unis.
Un contrecoup stratégique pour Washington
Paradoxalement, les tarifs américains pourraient accélérer le rapprochement entre ces nations. Les pressions de Trump sur l’Inde pour qu’elle cesse d’importer du pétrole russe, sous prétexte de financer la guerre en Ukraine, ont déjà poussé New Delhi vers Pékin. La Chine, en se posant en partenaire stable, affaiblit l’influence de Washington et pourrait, à terme, redessiner les équilibres économiques mondiaux, l’inverse exact de l’effet recherché par les États-Unis. Une finalité qui a sauté aux yeux du monde le 31 août dernier, à Tianjin, à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai où Chine, Russie, Iran, Inde et autres pays d’Asie centrale se sont affichés, main dans la main.




« Cette taxe risque de faire flamber les prix pour les Américains »
C’est pas un rsique, c’est la réalité, le consommateur de café US paiera plus cher, d’où inflation.
« les producteurs brésiliens, moins compétitifs, doivent urgemment trouver de nouveaux marchés »
C’est déjà fait la Chine a repris tous les contrats US
Conclusion, stratégies ridicules, Trumpinou l’a dans son gros prose !