En Russie, l'Algérie fait un pari audacieux pour son économie

L’Algérie tire une part majeure de ses revenus des hydrocarbures, un secteur qui reste vulnérable aux fluctuations des cours mondiaux. Consciente de cette fragilité, le pays accélère sa transition vers une économie plus diversifiée, en misant notamment sur l’agriculture et l’agroalimentaire.

Ces filières, porteuses de croissance et d’opportunités à l’export, permettent de valoriser des ressources locales comme les terres arables et une production agricole reconnue pour sa qualité. Cette stratégie vise à renforcer la résilience économique et à réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Pour concrétiser cette ambition, l’Algérie intensifie ses efforts pour attirer des investisseurs étrangers et conquérir de nouveaux marchés. La participation à des salons internationaux s’avère un levier essentiel. Sa participation au salon WorldFood Moscou, en est le meilleur des exemples.

Une vitrine pour l’agroalimentaire algérien

L’Algérie expose, dans ce salon, une sélection de produits phares : dattes, huile d’olive, fruits et légumes frais, ainsi que des spécialités transformées comme les conserves et les confiseries. Beaucoup de ces produits, issus de l’agriculture biologique, sont adaptés aux attentes des marchés internationaux, en particulier ceux d’Europe de l’Est, où la demande est forte et le potentiel de consommation immense. Les entreprises algériennes présentes profitent de cet événement pour nouer des contacts avec des distributeurs et importateurs, lors de rencontres B2B organisées en parallèle.

Un levier pour la diversification économique

Cette participation reflète la détermination de l’Algérie à explorer de nouveaux marchés, y compris dans des régions géopolitiquement complexes comme la Russie. En positionnant ses produits agroalimentaires comme une alternative de qualité, le pays entend accélérer sa diversification économique. Une approche qui s’inscrit dans une vision à long terme : réduire la dépendance aux hydrocarbures, dynamiser la croissance et créer des emplois durables grâce à des secteurs porteurs.

Les autres secteurs porteurs pour l’économie algérienne

Au-delà de l’agroalimentaire, d’autres secteurs montrent un potentiel prometteur et pourraient aider l’Algérie à véritablement se diversifier. L’industrie automobile, par exemple, bénéficie d’investissements dans des usines d’assemblage, soutenues par des partenariats internationaux. Le secteur industriel, notamment la pétrochimie et les matériaux de construction, gagne en dynamisme grâce à des projets d’infrastructures. L’immobilier, quant à lui, profite de l’urbanisation croissante et de la demande de logements, attirant de nombreux experts et promoteurs locaux. Il faudra toutefois du travail et de la patience pour réduire au maximum le poids de l’économie des hydrocarbures dans l’économie nationale.

28 réflexions au sujet de “En Russie, l'Algérie fait un pari audacieux pour son économie”

  1. il faut arrêter de donner 3 jours fériés au lieu d’une journée pour faire un état il faut respecter la loi point à la ligne merci à vous

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        • votre remarque est très pertinente. même si le français que nous écrivons et parlons est de loin mieux que celui que vous parliez. votre remarque est déjà prise en compte. Nous allons parler anglais. Merci pour la remarque.

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          • Tu parles ce que tu veux … le babouin, si ça te chante ! Pas dé problème !
            La question est de savoir si tu veux qu’on prenne la peine d’essayer de comprendre ton charabia !

  2. L’économie algérienne est toujours vulnérable basée sur des inputs extérieurs…Tant que les ressources issues des hydrocarbures continuent à être injectées dans le consommable,importations des céréales de la Russie et de l’Ukraine et autres produits alimentaires viandes et poudre de lait et autres beaucoup de choses reste à faire…

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  3. Des partenariats c’est indispensable, oui, mais dans le domaine de l’agriculture. de grâce, pas avec les amerloques

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  4. Les ressources humaines existent mais il faut un management plus rationnel au niveau micro-économique et sortir du mercantilisme non producteur de valeur ajoutée.

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    • l Alger Algérie est un pays riche mais peupler de gros feneants retrousser vos manche est aller turf il n’y a que sa cela quimene au succès de la réussite

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    • tout à fait d’accord avec vous, la création de valeur ajoutée est source de richesse pour tout pays qui se veut être au diapason des pays développés

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  5. Au début des années 1980, on parlait de l’après pétrole ……
    45 ans après, on y est toujours dans la camisole des hydrocarbures……
    L’ après pétrole, ….. c’est toujours du pétrole
    Quand l’Algérie va t-elle engendrer des Hommes qui vont libérer le pays de l’emprise des hydrocarbures?

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