Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exprimé ses regrets au chef du gouvernement qatari à la suite des frappes israéliennes menées en septembre contre des responsables du Hamas à Doha. L’appel s’est tenu le lundi *29 septembre* depuis la Maison-Blanche, selon un diplomate cité par l’AFP. Les excuses portent sur la violation de la souveraineté du Qatar et la mort d’un garde de sécurité qatari. Cette démarche intervient alors que les tensions régionales restent vives et que les efforts de médiation restent fragiles.
Excuses téléphoniques et incident diplomatique
Un diplomate s’exprimant sous couvert d’anonymat a indiqué que Benyamin Netanyahou a présenté ses excuses au Premier ministre du Qatar lors d’un échange téléphonique depuis Washington. Le chef du gouvernement israélien a reconnu la gravité des frappes de septembre, menées contre des dirigeants du Hamas, et a exprimé ses regrets pour la perte d’un agent de sécurité qatari. Selon la même source, l’entretien visait à apaiser une crise diplomatique qui a fortement ébranlé le rôle de médiateur du Qatar dans les pourparlers liés au conflit israélo-palestinien.
Cet appel a eu lieu en marge des discussions du dirigeant israélien à la Maison-Blanche, où les relations bilatérales et la situation au Moyen-Orient figurent parmi les priorités. L’annonce de ces excuses pourrait constituer un signal d’ouverture destiné à maintenir un dialogue avec Doha, acteur central des négociations sur les trêves à Gaza. Ce développement intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre Israël et plusieurs États de la région, ce qui pourrait influencer les futures initiatives diplomatiques.
Retour sur les frappes israéliennes et tensions régionales
Au début de septembre, Israël a mené des frappes aériennes sur un quartier résidentiel de Doha, visant un groupe de responsables du Hamas réunis dans la capitale qatarie. Cette opération, conduite sans autorisation de l’émirat, a entraîné la mort de plusieurs personnes, dont un garde de sécurité qatari, et a provoqué une vive réaction des autorités locales. Le gouvernement du Qatar a dénoncé une atteinte à sa souveraineté et a qualifié l’attaque de violation du droit international. L’épisode a également suscité des critiques internationales et relancé les débats sur la conduite des opérations militaires au-delà des zones de conflit déclarées.
Cet incident a porté un coup aux efforts de médiation de Doha, souvent sollicité pour faciliter des négociations entre Israël et des mouvements palestiniens, y compris le Hamas. Il a aussi soulevé des inquiétudes sur la sécurité régionale et les risques d’escalade militaire dans le Golfe. Plusieurs observateurs estiment que cet épisode pourrait compliquer les initiatives diplomatiques à venir, en particulier celles visant à relancer un processus de cessez-le-feu durable à Gaza. Ces développements renforcent l’importance de futures rencontres bilatérales et de concertations internationales.
La reconnaissance de cette violation par le Premier ministre israélien et la démarche d’excuses pourraient ouvrir la voie à une reprise prudente du dialogue entre Doha et Tel-Aviv. Toutefois, les analystes soulignent que la méfiance demeure profonde et que des garanties supplémentaires seront nécessaires pour restaurer la confiance entre les deux pays.




Qu’avez-vous contre mon post?
Netanyahu est comme son maître Trump. Tous deux pensent après les actes.
Le monde intelligent pense avant d’agir. L’un s’appelle le boucher d’Israel, et l’autre en train de tomber de la falaise.