Gaza : la Russie apporte son soutien à Trump

Le Kremlin a déclaré mardi soutenir le plan de paix proposé par le président américain Donald Trump pour la bande de Gaza. Le porte-parole Dmitri Peskov a indiqué que Moscou espérait que cette initiative contribuerait à mettre fin au conflit. Cette annonce survient alors que les affrontements se poursuivent dans le territoire palestinien. L’enjeu essentiel demeure l’adhésion des parties concernées au projet et la possibilité de sa mise en œuvre. Les réactions des autres acteurs internationaux restent attendues.

Déclaration du Kremlin

Le porte-parole Dmitri Peskov a affirmé lors de son point de presse quotidien que « le Kremlin soutient toujours et accueille favorablement tous les efforts du président Trump visant à mettre fin à cette tragédie ». Il a ajouté que Moscou espérait que le plan « contribue à orienter les événements au Moyen-Orient vers une conclusion pacifique ». Cette position a été rendue publique mardi, en présence notamment de représentants de l’Agence France-Presse (AFP).

Cette annonce intervient alors que le conflit dans la bande de Gaza se poursuit, provoquant des pertes humaines et des déplacements de population. Les initiatives internationales pour parvenir à un cessez-le-feu peinent jusqu’à présent à aboutir. La prise de position de la Russie intervient dans une situation marquée par la recherche de solutions politiques pour stabiliser la situation.

Contenu du plan de Trump pour Gaza

Le plan présenté fin septembre par Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comporte 20 points. Il propose un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages dans un délai de 72 heures et un échange avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le projet exige également le démantèlement des infrastructures militaires de Hamas, qui serait exclu de toute participation à la future gouvernance du territoire.

Le dispositif prévoit la création d’une administration provisoire palestinienne composée de technocrates et supervisée par une entité internationale nommée « Board of Peace », dirigée par Donald Trump avec la participation de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Cette structure aurait pour mission de coordonner la reconstruction des infrastructures essentielles et de gérer l’aide internationale. Le retrait progressif des forces israéliennes serait conditionné à la mise en œuvre effective des mesures de sécurité et de démilitarisation.

Le Hamas n’a pas encore approuvé la proposition et le gouvernement israélien a exprimé des réserves sur certaines dispositions, notamment sur la sécurité et l’avenir politique de Gaza. La faisabilité du plan dépendra de la capacité des parties à parvenir à un accord et du soutien des bailleurs internationaux pour financer la reconstruction.

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