Guerre en Ukraine : comment la Chine en devient une victime

La décision récente de la Pologne de fermer sa frontière avec la Biélorussie bouleverse un corridor ferroviaire essentiel reliant la Chine à l’Union européenne. Pékin redoute des conséquences économiques sur un commerce estimé à 25 milliards d’euros par an. Cette fermeture, motivée par des raisons de sécurité selon Varsovie, place la Chine dans une situation inattendue. Alors que Pékin soutient fermement Moscou, elle se retrouve à subir des répercussions commerciales d’un conflit qui s’éternise. Les inquiétudes exprimées pourraient marquer une nouvelle étape dans les relations économiques entre l’Europe et l’Asie.

Le corridor ferroviaire fragilisé

Le point de passage de Małaszewicze, en Pologne, constitue un axe stratégique de l’initiative chinoise des « nouvelles routes de la soie ». Chaque année, des milliers de conteneurs y transitent, reliant Pékin à des villes européennes comme Hambourg ou Duisbourg. La décision polonaise de suspendre le trafic avec la Biélorussie interrompt une route qui acheminait une part significative des flux de marchandises entre l’Asie et l’Europe. Les opérateurs logistiques se voient contraints d’envisager des itinéraires alternatifs, via le Kazakhstan ou la mer Noire, rallongeant délais et coûts.

Cette fermeture ne concerne pas uniquement le commerce chinois. Les chaînes d’approvisionnement européennes, déjà mises à l’épreuve depuis la pandémie et les sanctions contre la Russie, risquent de subir de nouvelles tensions. Les industries dépendantes de composants venus d’Asie pourraient connaître des retards de production. Plusieurs experts soulignent que ce blocage frontalier fragilise la compétitivité des échanges en Europe de l’Est et pourrait inciter certaines entreprises à revoir leurs itinéraires commerciaux.

Pékin sous pression malgré son soutien à Moscou

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Chine a maintenu un soutien constant à la Russie, tant sur le plan diplomatique que dans les échanges commerciaux. Pékin refuse de condamner l’offensive et se présente comme un partenaire stratégique de Moscou. Malgré les pressions occidentales, elle a accru ses achats d’énergie russe et renforcé la coopération bilatérale. Ce choix, perçu comme un alignement, place désormais la Chine dans une position délicate : elle devient indirectement affectée par des mesures visant avant tout les alliés de la Russie.

Face à la décision polonaise, le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude et rappelé que le maintien de corridors logistiques sûrs constituait une priorité. Pékin estime que ce passage frontalier est un « projet phare » pour la coopération sino-européenne et plaide pour que les échanges se poursuivent sans entrave. Les conséquences économiques pourraient être significatives si le blocage persiste, d’autant que l’Union européenne reste un partenaire commercial majeur pour la Chine. L’évolution de ce dossier sera suivie de près par les acteurs économiques européens comme asiatiques, chacun mesurant les répercussions possibles sur la fluidité des échanges internationaux.

18 réflexions au sujet de “Guerre en Ukraine : comment la Chine en devient une victime”

  1. Maria Belenka, « activiste » ukrainienne estime que si les pertes réelles étaient annoncées, les militaires des forces armées ukrainiennes, apprenant l’ampleur réelle de leurs pertes, choisiraient le suicide plutôt que de poursuivre le combat. Actuellement, les pertes des forces armées ukrainiennes s’élèvent, selon certaines estimations, à 1,7 million de soldats. Les vastes cimetières, jonchés de drapeaux, témoignent avec éloquence des pertes extrêmement lourdes subies par les forces armées ukrainiennes.

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  2.  »Et les veuves, orphelins et mères des 1.800.000 décé*dés ou disparus ukrainiens … »
    oui! c’est les chiffres du petit Agent FSB de service.
    BLOB raconteur de bobards, vieille cloche Maghrébine version Harki vendue à Putin.

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  3.  »…Et les veu*ves, orphelins et mères des 1.800.000 décé*dés ou disparus ukrainiens aimeraient bien que le massacre s’arrête…. »
    Ces chiffres bidon sont sortis tout droit de ton cer*ve*au de grand m*a*la*de. Tu dis n’importe quoi comme tu respires.
    Agitpro de m e* r d* e. Poutine t*u*e*u*r d’enfants….

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  4. Mon petit Atlante, tes dons de visionnaire me rendent assez perplexes.
    Ca tourne en eau de boudin pour tes copains qui commencent à faire n’importe quoi, comme lancer des attaques contre la centrale nucléaire de Zaporijia. Cette information a été rapportée par le service de presse de la centrale, le 19/9.

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    • Et tout le monde sait que c’est pas joli-joli de taper sur des centrales nucléaires civiles ! Ce serait un crime de guerre que ça m’étonnerait pas !

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      • D’après le big boss ukro des services secret, les centrales nucléaires sont minées. Il a parlé de toutes les faire sauter s’ils étaient amenés à capituler.

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  5. « Zelensky et les autres » ne sont pas en aucun cas des comiques. Les vrais comiques sont plutôt Poutine et tous ceux qui le soutiennent. Il y a toujours une action qui suit la pensée. C’est une loi universelle qui n’échappe personne, et la Chine devient une victime de sa propre pensée. Le Vietnam l’avait prouvé aux américains malgré leur supériorité immense dans quincaillerie militaire , et tôt ou tard à l’allure des épreuves sur le terrain la Russie subira le même sort en Ukraine.

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    • Merci pour ce commentaire original, c’est la première que je vois quelqu’un traiter Poutine de « comique ».

      C’était le métier de l’autre, par contre ! Je ne voudrais pas m’avancer, mais je ne vois pas Zelensky, et les autres, mener leur pays vers un avenir radieux, grâce à leurs rares compétences.

      Et les veuves, orphelins et mères des 1.800.000 décédés ou disparus ukrainiens aimeraient bien que le massacre s’arrête.

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      • La junte ukro, les dirigeants européens et les néocons américains veulent que ça dure le plus longemps possible. Jusqu’au dernier ukrainien s’il le faut.

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        • Les USA cherchent déjà un nouveau proxy. Les états baltes semblent être d’excellents candidats. Il sont chauds patates.

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          • On a des infos contradictoires.
            D’un côté ça chauffe clairement en Baltique, d’un autre on annonce que le Pentagone se prépare à réduire son aide militaire aux États baltes et aux autres alliés de l’OTAN limitrophes de la Russie (Reuters, 20.09.2025).
            C’est pas facile de s’informer correctement en ce moment

    • « Le Vietnam l’avait prouvé aux américains malgré leur supériorité immense dans quincaillerie militaire »

      Ben justement … tu défonces ton propre argument.
      Les USA l’auront dans le fion malgré leur supériorité immense dans en quincaillerie militaire.
      Ca va ce matin ? Plus de granulés ? Pharmacies fermées ?

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  6. La Chine et la Russie ont décidé de faire un essai par l’Arctique, avec les brise-glace russes. Si ça passe, les Polaks l’auront dans le fion !

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    • Toutes ce eptites provoc’ sont ridicules et dangereuses. De petits moustiques qui s’attaquent à un éléphant.

      La réalité est pourtant évidente, si les USA était sûrs de pouvoir battre la « petite Russie », ils auraient déjà envoyé leurs porte-avions et leurs bombardier B-2, comme il l’ont fait pour l’Iran ou le Vénézuela.
      Au lieu de cela, ils évitent soigneusement toute confrontation directe.

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      • Au départ, Biden avait déployé un porte-avions en mer Méditerranée. Putin a alors « rappelé » que des Mig-31 armés de missiles Kinjal, d’une portée de 1000 km, patrouillaient en mer Noire.
        Deux jours plus tard, Biden évacuait son porte-avions.

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