Le Maroc avance dans son ambition énergétique. Le 17 septembre 2025 à Rabat, le comité de pilotage de « l’Offre Maroc » a validé la signature de contrats préliminaires avec cinq investisseurs sélectionnés. Ces opérateurs, nationaux et étrangers, mettront en œuvre six projets d’hydrogène vert dans les régions du Sud. L’enveloppe annoncée atteint 319 milliards de dirhams, un montant qui illustre la volonté du pays de s’imposer comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale.
Une étape décisive pour « l’Offre Maroc »
Lors de cette réunion, le comité a autorisé la réservation des terrains nécessaires à l’installation des futures unités de production. Les investisseurs avaient été présélectionnés en mars 2025 et bénéficient désormais d’un cadre officiel pour lancer les premières phases techniques et financières. Les six projets couvriront trois grandes régions méridionales, avec un investissement cumulé de 319 milliards de dirhams.
Les autorités soulignent l’importance de coordonner ces projets avec le développement d’infrastructures connexes : ports, réseaux électriques et installations de dessalement. Ces éléments sont jugés indispensables pour garantir la réussite des futurs complexes industriels. Le Sud marocain, riche en potentiel solaire et éolien, constitue un terrain favorable pour la mise en œuvre de ces investissements, qui devraient aussi générer de nouvelles opportunités économiques locales.
L’hydrogène vert, un marché en pleine course mondiale
L’hydrogène vert suscite un intérêt croissant à l’échelle internationale. L’Allemagne, le Japon, l’Arabie saoudite et d’autres pays développent déjà des projets d’envergure afin de répondre à la demande énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En validant ces six initiatives, le Maroc cherche à se positionner dans ce mouvement global, avec l’objectif de fournir des marchés étrangers en énergie propre tout en consolidant son autonomie.
La stratégie marocaine, initiée il y a plusieurs années, s’appuie sur une diversification progressive du mix énergétique. Après le solaire et l’éolien, l’hydrogène vert apparaît comme le nouvel axe de développement. Les investissements engagés pourraient renforcer la place du Royaume dans les flux énergétiques régionaux et internationaux, tout en soutenant une industrialisation à faible empreinte carbone. Les contrats préliminaires de réservation foncière validés par le comité constituent une base juridique et opérationnelle solide, ouvrant la voie aux études avancées et aux futures signatures définitives.



