À un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026, le paysage politique béninois s’organise autour d’un fait acquis : Patrice Talon ne sera pas candidat. En désignant Romuald Wadagni comme son successeur, le chef de l’État a fixé le cadre du scrutin. Face à ce choix, l’opposition doit identifier une personnalité capable de fédérer et de défier la machine électorale de la mouvance. Parmi les noms évoqués, celui de Daniel Edah retient l’attention.
Alors que de nombreux acteurs de l’opposition restent liés à l’héritage de Boni Yayi, Daniel Edah se démarque par une trajectoire indépendante. L’ancien commissaire de la CEDEAO, qui s’était déjà présenté en 2016, défend un positionnement centré sur l’unité nationale et la réconciliation. Cette posture lui confère une image de neutralité susceptible de séduire au-delà des cercles partisans.
Le test du parrainage
La réforme électorale, qui impose la collecte de parrainages d’élus constitue un filtre déterminant. Sur ce terrain, Edah avance un argument inédit : il appelle à un « parrainage citoyen », invitant les élus à voir dans leur signature non un ralliement politique mais un geste pour préserver la paix et la stabilité. Moins clivant que d’autres figures de l’opposition, il pourrait apparaître comme une option tolérable pour franchir cet obstacle.
En officialisant sa candidature dès mai 2025, Daniel Edah a pris de vitesse ses rivaux potentiels. Ce timing lui a offert une visibilité médiatique et le temps de consolider ses propositions. Là où d’autres tergiversent, il occupe l’espace et installe son discours dans l’opinion. Ce choix stratégique lui permet de se positionner comme une alternative déjà structurée.
Une opposition encore fragmentée
L’opposition béninoise peine à parler d’une seule voix, tiraillé entre ambitions personnelles et incertitudes sur le rôle de Boni Yayi. Dans ce contexte, un profil extérieur aux querelles internes, comme celui d’Edah, peut apparaître comme un compromis crédible. Sa capacité à susciter l’intérêt de micro-partis, de mouvements citoyens et d’une partie de la diaspora renforce cette dimension fédératrice.
Daniel Edah met en avant une vision tournée vers l’économie de production et de transformation, avec pour ambition de créer des emplois durables grâce à l’industrialisation locale. Sur le plan institutionnel, il promet transparence, justice et réconciliation nationale, allant jusqu’à évoquer la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés. En citant les anciens présidents Soglo, Kérékou, Yayi et Talon comme des étapes complémentaires de l’histoire nationale, il se présente comme l’homme de la continuité républicaine plutôt que celui de la rupture.



Je disais tantôt que Edah joue avec notre intelligence collective ( censuré). Comment peut-il croire à la magistrature suprême ??? D’où lui vient cette idée ??? Son Bokonon en consultant le Fâ n’a pas été honnête avec lui . Même chef de village il ne sera dans ce pays. Qu’il quitte dans ça. C’est ennuyeux et fatiguant qu’on me le ramène de temps en temps ici. Y en a marre.
Vraiment !!!
Cherchez l’erreur
Sa stratégie ; faire du tapage pour qu’on entende ses cris; qu’on parle de lui. Tofoué wê . C’est comme ça qu’il errait devant le domicile de Talon au lendemain de sa victoire en 2016. Ce dernier l’a ignoré. Royalement . Et pourtant il n’en démord pas cet altruiste. Voyez-vous ???
Cherchez l’erreur
Arrêtez de niaiser un peu…s’ils font ça même Edah ira voter pour Wadagni
Sans aucun doute. Il traîne certainement dejà devant de domicile de Wadagni pour quémander sa bienveillance.
Même CQ il ne sera dans ce pays. Pour lui c’est gan nan gan nan . Se rapprocher de la marmite.
Cherchez l’erreur
Lire : devant le domicile
Daniel Edah ne fera pas le poids en face de Wadagni
A un peu moins d’un an
Je préfère que les LD positionnent..dr doss..dossou zannou..le petit toffin
Vous aimez plaguer hein