À partir du 1er septembre 2026, la facturation électronique deviendra progressivement obligatoire pour toutes les entreprises assujetties à la TVA en France. Cette réforme (aussi appelée e-invoicing) transformera en profondeur les habitudes administratives et comptables des professionnels. L’objectif ? Simplifier la gestion, lutter contre la fraude à la TVA et moderniser les échanges entre entreprises. Voici ce qu’il faut savoir avant la mise en œuvre officielle de cette réforme !
Solutions logicielles pour la facturation électronique
Avec l’arrivée de la réforme, les entreprises devront obligatoirement émettre et recevoir leurs factures au format électronique. Ces opérations passeront par des Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) agréées par l’État. Les logiciels de facturation comme Indy devront donc être compatibles avec les formats autorisés (Factur-X, UBL ou CII) et permettre le transfert automatique des données à la plateforme choisie.
Un bon outil doit offrir :
- La génération des factures au bon format : il ne suffit pas de créer un PDF classique. La facture doit respecter les standards normés (Factur-X, UBL ou CII) pour être automatiquement reconnue et traitée par l’administration. Cela réduit les risques de rejet et garantit la conformité légale ;
- L’automatisation du remplissage des mentions obligatoires : le logiciel doit pré-remplir les mentions obligatoires importantes telles que la mention “TVA non applicable, article 293 B du CGI”. Cette étape évite les erreurs de saisie et rejets de factures, tout en assurant la conformité avec les exigences légales ;
- Le suivi des statuts (émise, transmise, rejetée, payée, etc.) : savoir exactement où en est chaque facture permet d’anticiper les problèmes, d’envoyer rapidement des relances et de vérifier que toutes les obligations légales sont respectées. C’est un outil de pilotage indispensable pour la trésorerie et la gestion administrative ;
- La gestion du e-reporting : même les transactions non concernées par l’e-invoicing, comme le B2C ou les exportations, nécessitent la transmission de certaines informations à l’administration. Un logiciel performant centralise ces données et les envoie automatiquement, réduisant la charge administrative et assurant que toutes les obligations fiscales sont respectées.
Plusieurs solutions sont reconnues sur le marché : Indy, Sage, Pennylane et Abby. Elles permettent de se mettre en conformité rapidement et de simplifier la gestion des factures électroniques.
Les obligations de conservation des e-factures
La dématérialisation n’exonère pas les entreprises de leurs obligations légales de conservation. En effet, les factures électroniques doivent être archivées pendant 6 ans dans un format garantissant :
- L’authenticité de l’origine ;
- L’intégrité du contenu ;
- La lisibilité dans le temps.
L’archivage peut se faire en interne ou via un tiers de confiance. L’objectif est de pouvoir produire, à tout moment, une facture conforme en cas de contrôle fiscal. À ce titre, certaines PDP proposent même une solution d’archivage automatique avec traçabilité et certification.
👉 En pratique, veillez à centraliser vos factures dans un espace unique, sécurisé et sauvegardé. L’idéal est d’intégrer cet archivage directement à votre outil comptable ou à votre système d’information.
Comment anticiper la réforme 2026 ?
Même si l’obligation ne s’appliquera pleinement qu’en 2027 pour les TPE et micro-entreprises, la préparation doit commencer dès maintenant.
Voici les étapes pour anticiper efficacement :
- 🩺 Faire un diagnostic interne : identifiez vos processus de facturation actuels, vos volumes de factures et vos outils utilisés ;
- ⚙️ Choisir votre solution technique : sélectionnez une plateforme de dématérialisation partenaire agréée comme Indy ;
- 👩🏫 Former vos équipes : sensibilisez vos collaborateurs à la nouvelle chaîne de facturation et aux statuts associés ;
- 🔄 Automatiser les flux : reliez votre logiciel de facturation à votre comptabilité pour éviter la double saisie ;
- 🧪 Tester en amont : la phase pilote de la réforme permettra aux entreprises de tester leurs solutions avant la mise en œuvre obligatoire.
