Donald Trump a fermé la porte à l’idée de se présenter comme vice-président lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Interrogé par des journalistes à bord d’Air Force One, alors qu’il effectuait un déplacement en Asie, le président américain a jugé qu’une telle démarche serait contraire à l’esprit des institutions. Il a reconnu que la Constitution ne l’empêcherait pas formellement de briguer la vice-présidence, mais a estimé que ce serait une manœuvre inappropriée rapporte WDIO. Selon ses mots, ce choix reviendrait à « jouer au plus malin », une attitude qu’il dit vouloir éviter.
Poutine et le précédent du pouvoir prolongé
En Russie, Vladimir Poutine a déjà utilisé une manœuvre comparable pour rester à la tête du pays. Après deux mandats présidentiels consécutifs, il a cédé sa place à Dmitri Medvedev en 2008, tout en devenant Premier ministre, le deuxième poste le plus important de la Fédération de Russie. Cette position lui a permis de conserver une influence déterminante jusqu’à son retour à la présidence en 2012, à la faveur d’une révision constitutionnelle. En refusant d’endosser le deuxième poste de l’exécutif américain – la vice-présidence – Donald Trump prend donc le contre-pied de cette stratégie, qu’il juge contraire à l’esprit de la Constitution américaine.
Une posture politique calculée
Ce refus s’inscrit dans une démarche de clarification vis-à-vis de ses partisans et de ses adversaires. Certains soutiens avaient évoqué l’idée d’une candidature à la vice-présidence comme moyen de contourner la limite des deux mandats fixée par le 22ᵉ amendement de la Constitution des États-Unis. En répondant directement à cette rumeur, Trump cherche à affirmer qu’il ne s’appuiera sur aucune ambiguïté juridique pour prolonger son pouvoir. Il réaffirme ainsi son statut de dirigeant élu pour deux mandats distincts, sans intention d’envisager un troisième sous une autre forme.
Cette position intervient alors que plusieurs proches, dont Steve Bannon, avaient récemment évoqué la possibilité d’un « plan » pour que l’actuel président reste à la Maison-Blanche au-delà de 2028. En prenant publiquement ses distances avec cette hypothèse, Trump tente de reprendre le contrôle du récit politique qui entoure sa présidence.
Le message institutionnel
En fermant la porte à cette option, Donald Trump cherche surtout à couper court aux spéculations. Il veut montrer qu’il ne compte pas s’accrocher au pouvoir par un détour institutionnel, ni entrer dans le jeu des comparaisons avec d’autres dirigeants. Derrière cette déclaration, c’est aussi une manière de reprendre la main sur son image : celle d’un président qui revendique son mandat et qui assume d’en rester là, sans chercher de raccourci pour prolonger son influence.




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