Samedi 18 octobre, les autorités nigérianes ont réagi à des informations circulant dans la presse locale faisant état d’un projet de coup d’État contre le président Bola Ahmed Tinubu. Dans un communiqué, le ministère de la Défense a nié toute tentative de renversement du pouvoir, affirmant que les faits évoqués par certains médias relevaient d’une interprétation erronée d’une procédure interne.
Abuja tente d’éteindre la rumeur
Au début du mois, l’armée avait annoncé l’arrestation de seize officiers pour des « problèmes de discipline ». Mais cette déclaration a rapidement pris une autre dimension après la publication d’articles par Premium Times et Sahara Reporters, deux médias nigérians basés à Abuja. Ces derniers ont affirmé que les officiers concernés étaient en réalité impliqués dans un projet visant à renverser le président Bola Ahmed Tinubu. D’après leurs informations, ces militaires auraient été interpellés à la suite d’une enquête confidentielle menée par les services de renseignement.
Le porte-parole du ministère de la Défense, Tukur Gusau, a rapidement réagi, assurant que les officiers concernés faisaient simplement l’objet de mesures disciplinaires sans rapport avec une quelconque tentative de prise de pouvoir. Il a dénoncé des accusations « sans fondement », tout en évitant de désigner précisément les médias à l’origine de ces affirmations.
Des décennies d’instabilité militaire
Depuis son indépendance en 1960, le Nigeria a souvent vu ses dirigeants civils chassés par la force. Le premier renversement de gouvernement, mené en 1966 par un groupe d’officiers, a ouvert une période d’instabilité. Les décennies suivantes ont été marquées par une succession de régimes militaires — de Murtala Mohammed à Sani Abacha — avant le retour à un régime civil en 1999. Ces épisodes ont profondément ancré la peur des interventions militaires dans la culture politique du pays.
Aujourd’hui, bien que le Nigeria soit une démocratie stable, cette histoire continue de hanter les institutions. La moindre rumeur de dissidence au sein des forces armées réveille les vieux démons d’un passé que le pays s’efforce d’oublier.
Une confiance à préserver
La réaction rapide des autorités vise avant tout à prévenir toute propagation du doute et vise à préserver la stabilité institutionnelle. Ces accusations, qu’elles soient fondées ou non, témoignent des sensibilités présentes au sein de l’appareil sécuritaire, déjà confronté à de multiples défis liés au terrorisme et aux conflits communautaires.
Dans un Nigeria toujours empreint du souvenir de ses nombreux coups d’État, préserver la confiance entre le pouvoir civil et l’armée reste essentiel à la stabilité du pays. Le silence des casernes laisse percevoir la dynamique actuelle entre l’armée et les autorités civiles.




Chez… nous…nous avons besoin d offic iers.. spécia listes des renseign ements straté giques et tacti ques
Des offi ciers.. chargés..d articuler….les bloc ages.. harcè lements..et d ass aut..
Le peu ple fera le reste..
Ce monsieur est-ce bien Bio Tchané? notre Allassane Ouattara?
Les notres.. vont mettre de l ordre chez nous.. pour sauver le pays des ✋. de 666 😈
Messieu Aziz, vous avez fait votre service militaire avant moi , qui suis aujourd’hui officier supérieur de l’armée, mais vous êtes toujours en train d’appeler les autres à aller au charbon…vous êtes un profiteur , un sans couilles….et le premier qui osera un tel coup va regretter…on vous attend à la prison de Missérété
Une armée corrompue qui joue du côté de Boko-Haram depuis des décennies, avec des officiers du Nord qui voient leur propre intérêt et non celui de l’état fédéral. Si l’état fédéral est incapable d’anéantir pour de bon ce groupe d’assassins qui causait la terreur, des pleurs et grincements de dents et désolations c’est bien à cause de ses officiers du Nord qui sont complices.