Un nouveau missile de croisière russe baptisé Kh‑BD (ou « Izdelie 506 ») pourrait, selon certaines sources, mettre la ville de Paris à portée directe. Le véhicule est présenté comme un dérivé du modèle Kh‑101, doté d’un système de guidage renforcé et d’une portée revendiquée d’environ 6 500 km, laissant entrevoir la possibilité d’atteindre des cibles depuis le territoire russe jusqu’en Europe occidentale. On examine ici les caractéristiques du missile, les implications pour la Russie, et les enjeux qui en découlent.
Une progression technique marquée
L’annonce du Kh-BD décrit un missile aérien équipé d’un système de navigation combinant capteurs optiques, radar Doppler et cartographie du relief, calqué sur le système du Kh-101. Le constructeur MKB Raduga a repris la structure du Kh-101, pour créer un engin de près de 10 m de long (soit environ trois mètres de plus que le modèle antérieur). La charge utile est indiquée à 800 kg, et le missile serait disponible aussi bien en version conventionnelle que nucléaire. Un ordre aurait été passé pour 32 unités livrables d’ici 2026.
La portée annoncée du missile est d’environ 6 500 km, ce qui dépasserait les performances du Kh-101 (≈ 3 500 km selon les estimations) et mettrait Paris, le Groenland ou encore Pékin à portée. (Wikipédia)
Cette montée en gamme rappelle que la Russie pouvait déjà aligner des missiles de croisière à longue portée à l’instar du Kh-101/102, utilisés notamment par des bombardiers stratégiques comme le Tu‑160. (Wikipédia). En somme, le Kh-BD représente un renforcement significatif de la capacité aérienne russe à frapper à longue distance.
Ce que cette capacité implique pour la Russie
La mise en service d’un missile comme le Kh-BD conforte la stratégie russe de projection de force aérienne. Disposer d’une arme capable de frapper des cibles à plus de 6 000 km depuis le sol russe modifie potentiellement l’équation géopolitique. Cela permet de réduire la dépendance à des bases avancées ou à des zones de lancement rapprochées. En outre, le fait que le missile soit compatible avec des têtes nucléaires ou conventionnelles augmente sa polyvalence.
Pour Paris, cela signifierait que la capitale française – et plus largement l’Europe occidentale – se trouve dans la zone d’impact théorique d’armement stratégique russe. Cela ne signifie pas qu’une utilisation soit imminente, mais la donnée mérite d’être prise en compte dans les calculs de défense.
Questions ouvertes et limites
L’existence d’un contrat ferme à 32 missiles livrables d’ici 2026 est mentionnée mais reste non confirmée officiellement. Je ne sais pas s’il existe de source publique indépendante vérifiant le montant exact (337 millions de roubles) ou la date précise de livraison. De même, la portée revendiquée reste sujette à caution : les données fiables sur les essais réels ne sont pas accessibles. Une portée “revendiquée” ne garantit pas performance opérationnelle.
Enfin, le déploiement effectif et la disponibilité en masse du missile conditionnent son impact réel. Même avec une technologie avancée, des questions de production, d’intégration et de logistique peuvent limiter la mise en œuvre.
Le cas de Paris et les enjeux pour l’Europe
Le fait que Paris puisse être dans le rayon de tir russe change la donne pour l’Europe occidentale. Il ne s’agit pas simplement d’un risque hypothétique, mais d’une capacité potentiellement active. Cela impose une réflexion sur les systèmes de défense aérienne, la dissuasion nucléaire et la stratégie de sécurité collective européenne. Pour la France, cela pourrait signifier une intensification de la coordination avec les alliés et un examen renforcé des moyens de détection, d’interception et de riposte. Cela pourrait aussi alimenter des débats politiques sur l’investissement dans la défense aérienne et la dissuasion.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, la Russie continue de moderniser ses forces aériennes et stratégiques. La mise au point d’armes comme le Kh-BD illustre cette tendance. Pour Paris, et plus largement pour l’Europe, le signal est clair : une apparition de nouvelle capacité de frappe à longue distance exige une réaction en termes de posture de sécurité.
Le développement du Kh-BD constitue une étape supplémentaire dans l’évolution des armements russes ; pour Paris et l’Europe, le défi est de transformer cette donnée en un paramètre opérationnel concret de la stratégie de défense.



C’est la confusion totale chez Trump. En cause, et selon certaines infos, ça se bagarre ferme au sein de sa propre administration ; les mondialistes néocons veulent une guerre totale et les isolationnistes veulent la paix en Ukraine.
Pareil en Europe. Orban, Fico et d’autres prônent la paix et d’autres, Micron en tête, essaient de pousser Trump à entrer en conflit direct avec les Russes. En d’autres termes, Micron est bien plus taré qu’on ne le pense, il FAIT TOUT pour déclencher une guerre mondiale.
Complètement débile … merci de bien vouloir noter que :
– Les Russes ont DEJA un missile (hypersonique) d’une portée de 5.000 km qui peut atteindre Paris en moins de 20 minutes : l’Orechnik !
– Le KH-BD est un missile air-sol qui doit être lancé à partir d’un avion alors que l’illustration ci-dessus montre un missile Iskander lancé à partir d’un camion !