Les tensions économiques entre Washington et Moscou se renforcent. Alors que les États-Unis ont récemment pris des mesures restrictives contre le secteur énergétique russe, la Russie assure pouvoir poursuivre ses activités sans se laisser affecter, malgré la pression internationale liée à la guerre en Ukraine.
La Russie dénonce et se dit résiliente
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié jeudi ces sanctions de démarches improductives, rapporte The Moscow Times. Elle a insisté sur le fait que le pays a su se protéger contre les pressions occidentales et qu’il continuera à développer ses capacités économiques, y compris dans le domaine pétrolier. Elle a également souligné que persister dans cette politique risquerait de provoquer des difficultés sur le plan économique aux États-Unis et de fragiliser la stabilité financière globale.
Ces déclarations interviennent après les sanctions mises en place par Washington. Les autorités américaines ont visé Rosneft et Lukoil, gelant leurs actifs sur le territoire américain et interdisant toute transaction avec elles aux citoyens et entreprises des États-Unis. Une période de quelques semaines a été accordée pour que les partenaires étrangers puissent ajuster leurs échanges avec ces compagnies, tandis que des avertissements ont été lancés sur d’éventuelles sanctions secondaires envers ceux qui poursuivraient leurs relations commerciales avec elles. L’objectif de ces mesures est de réduire les recettes, et limiter les ressources financières utilisées pour soutenir les opérations militaires en Ukraine.
Répercussions possibles et stratégie internationale
Même si Moscou affirme que ces restrictions n’auront pas d’impact majeur, les marchés restent attentifs à l’évolution des approvisionnements en pétrole russe. Cette situation pourrait maintenir une certaine instabilité des prix et pousser les partenaires commerciaux à revoir leurs relations économiques avec la Russie.
La réaction russe envoie un signal clair : le pays entend poursuivre ses exportations et ses projets énergétiques, indépendamment des sanctions. La dimension militaire de ces mesures rappelle que l’enjeu dépasse l’économie : les choix énergétiques de la Russie restent directement liés à ses capacités à financer la guerre en Ukraine, et cette dynamique influencera les décisions politiques et économiques internationales dans les prochains mois.



Décision prise à l’emporte-pièce sans aucune réflexion ni étude des répercussions.
D’ici à ce qu’elle soit mise en oeuvre, il aura changé 5 fois d’avis
Des loustics comme Trump nuisent grandement à l’économie réelle. Un capitaine d’industrie qui décide d’investissements à 5 ou 10 ans ne peut pas se baser sur ce que raconte ce clown.
La Bourse, elle, est capable de réagir dans la seconde. Pas un problème pour elle au contraire.
« Une période de quelques semaines a été accordée pour que … »
Toujours comme ça avec Trump, il menace puis il oublie !
Depuis janvier, il n’a mis aucune menace à exécution
Son annonce a déjà fait grimper le prix du brut de 3% … alors qu’il essaie depuis des mois de le faire baisser.
Trump amus la gallerie.
C’est un champion pour brouiller les cartes. Selon certains analystes, Trump laisserait (conditionnel) quelques mois à Poutine pour faire ce qu’il a à faire : terminer la « libération » des 4 oblasts nouvellement (et anciennement) russes.
Après, il feront du business ensemble