La malbouffe est souvent pointée du doigt pour les problèmes de santé qu’elle induit. Cette récente étude, dont les résultats ont été publiés dans The Lancet, viennent d’ailleurs le confirmer. La consommation d’aliments ultra-transformés est désormais un enjeu sanitaire majeur.
Pour parvenir à cette affirmation, ce sont 43 chercheurs internationaux qui se sont penchés sur le sujet. Résultat, il apparaît que ces derniers sont de plus en plus présents dans notre façon de nous alimenter. En France, ils représentent 35% des apports caloriques moyens, contre quasiment 60% aux États-Unis.
Les chercheurs sont sans appels, les aliments ultra-transformés sont un vrai problème
Il apparaît que cette sur-consommation de produits ultra-transformés impacte grandement la santé. Les chercheurs sont catégoriques, jusqu’à 12 types de maladies sont considérablement favorisés par la consommation de ces aliments, dont l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et la dépression.
La raison est d’ailleurs très simple. Premièrement, ces produits sont riches en sucre, en sel et en graisse. Mais ils sont aussi bourrés d’additifs. Ils sont également remplis de contaminants directement associés aux processus de transformation. En d’autres termes, ils ne contiennent absolument rien de bon pour la santé.
Les pouvoirs publics, appelés à vite réagir
Mais que faire ? Selon les chercheurs, éduquer ne suffit plus. En effet, certains groupes industriels investissent massivement dans des études contraires, visant à brouiller les pistes. L’idée serait donc de passer à une régulation plus contraignante, que ce soit au niveau de la production de ces produits, de leur distribution et leur commercialisation.
Nombreuses sont les mesures proposées, à commencer par l’étiquetage explicite du degré d’ultra-transformation, via une évolution du Nutri-Score. Les chercheurs recommandent aussi l’interdiction des aliments ultra-transformés dans les institutions publiques (écoles, hôpitaux). Reste à savoir si une réponse coordonnée peut être proposée afin de lutter contre ce fléau.
« Les chercheurs sont sans appels, les aliments ultra-transformés sont un vrai problème »
Ces problèmes sont connus et ne devraient pas exister. Il y a des gens, grassement payés, pour que ça ne se produise pas ! Que font-ils, qu’ont-ils fait, à part empalmer les petites enveloppes ditribuées par l’agro-alimentaire ?
Ces gens empoisonnent nos enfants !