Le Nigeria et le Mali, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), intensifient leur coopération militaire pour répondre aux menaces terroristes dans la région. Cette initiative vise à renforcer la coordination opérationnelle et à améliorer la sécurité des zones frontalières. La rencontre entre les responsables militaires des deux pays permettra de préparer un front commun plus structuré contre le terrorisme.
Coordination militaire et partage d’informations entre Abuja et Bamako
Le ministre nigérian de la Défense, Mohamed Badaru Aboubacar, s’est rendu à Bamako le 13 novembre 2025 pour rencontrer son homologue malien, le Général de Corps d’Armée Sadio Camara, à l’aéroport international Modibo Keita-Sénou. D’après des sources, les discussions devraient porter sur la mise en place d’un dispositif commun de partage de renseignements et sur la coordination des opérations militaires, ainsi que sur des programmes de formation conjoints destinés à renforcer la capacité des forces armées des deux pays face aux attaques transfrontalières. Ces mesures pourraient permettre une meilleure protection des populations vivant le long des zones frontalières.
Au-delà de la logistique et de la formation, cette collaboration vise à envisager l’harmonisation des stratégies de lutte contre les groupes armés. L’objectif serait de créer un mécanisme opérationnel capable de suivre et d’intercepter les mouvements des organisations terroristes, tout en facilitant la circulation sécurisée des troupes et des informations entre Abuja et Bamako.
Situation sécuritaire au Nigeria et dans les pays membres de l’AES
Les deux pays se rapprochent alors qu’ils font face à des attaques de groupes armés. Le Nigeria continue de faire face aux attaques du groupe Boko Haram et à la menace de l’Islamic State West Africa Province (ISWAP) dans le nord-est. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso subissent également des attaques de groupes djihadistes, notamment dans le centre et l’est du Mali, la région de Tillabéri au Niger et les zones Centre-Nord et Est du Burkina Faso.
Au Mali, ces violences se conjuguent à une pénurie de carburant, provoquée par le blocus des axes d’approvisionnement par les groupes armés et l’attaque des camions‑citernes venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Les autorités maliennes ont engagé des mesures pour pallier cette situation, notamment en tentant de réapprovisionner les stocks et de sécuriser certains axes stratégiques. Ces violences et la pénurie entraînent des déplacements de populations et perturbent les activités économiques locales.
Le renforcement de la coopération entre le Nigeria et le Mali apparaît ainsi comme une réponse directe à ces défis. En consolidant la coordination opérationnelle et le partage d’informations, les deux pays espèrent contrôler les zones sensibles et réduire l’impact des groupes armés sur les populations civiles. Ce rapprochement montre également l’importance d’une action concertée au sein de l’Alliance des États du Sahel pour stabiliser l’ensemble de la région.
Très Bonne Initiative…
Avec les menaces ressentes de Trump d’intervenir militairement au Nigéria sous prétexte de défendre des chrétiens alors que la véritable raison est due à certains contrats le Nigéria a réalisés avec la Chine, Tinubu vient de comprendre qu’il vaut mieux sécuriser son pays avec ses voisins qu’au de mettre son espoir entre les mains des pompiers-pyromanes, des descendants des exterminateurs des Amérindiens et leurs parents de souches européens…des terroristes originels, individus sans foi qui n’ont de lois que tout ce qui va contre la morale et l’humain.