L’affaire entourant Aline de Miras continue d’alimenter les interrogations. Condamnée en février 2024 pour abus de confiance et blanchiment, elle reste hors d’atteinte des autorités tout en conservant des liens avec plusieurs établissements touristiques connus en France. Les victimes comme certains copropriétaires cherchent encore à comprendre comment cette situation perdure, alors que les procédures engagées il y a plusieurs mois n’ont toujours pas abouti.
Une condamnation qui n’a pas été suivie d’effet
Le tribunal judiciaire de Bayonne a infligé à Aline de Miras une peine d’un an de prison ferme assortie de l’obligation de verser 800 000 euros à 63 personnes lésées. Malgré cette décision, aucune mesure n’a pu être exécutée, la principale intéressée n’ayant pas reçu la signification de son jugement. Cette situation crée un blocage pour les victimes qui attendent encore l’indemnisation prévue.
Parallèlement, les résidences touristiques associées à sa société Mer et Golf Loisirs restent actives. Les établissements d’Anglet — Mer et Golf et Les Terrasses du Golf — ainsi que Le Trianon à Arcachon et l’hôtel Palazzo di Acqua au Mans demeurent dans son périmètre de gestion, ce qui alimente le mécontentement des copropriétaires concernés.
Selon sa dernière adresse connue, Aline de Miras serait aux Émirats arabes unis, plus précisément à Dubaï. Ce point s’appuie sur des publications repérées sur son compte Facebook. Cette présence supposée à l’étranger renforce l’impression d’un dossier figé, avant de ramener au cœur du sujet : son maintien de fait dans la gestion de biens situés en France.
Des accusations familiales qui ravivent les tensions
Alors que les recours judiciaires suivent leur cours, un autre élément est venu compliquer la situation. Le frère de Aline de Miras affirme avoir constaté de nouveaux détournements et préparerait une plainte. Les faits qu’il évoque n’ont pas encore fait l’objet d’une confirmation judiciaire, mais ils ajoutent une tension supplémentaire à un dossier déjà complexe.
