Bénin: Faki Adje valorise la GDIZ devant la DGE

La conférence périodique de la Direction générale de l’économie, tenue le 18 novembre 2025, a offert un focus approfondi sur la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Invité pour l’occasion, le Directeur général adjoint de la SIPI-Bénin, Faki Adje, a exposé la place croissante de ce pôle dans la stratégie d’industrialisation du pays et son apport à l’intégration du Bénin dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Créée en 2020 et développée dans le cadre d’une joint-venture entre l’État béninois (35 %) et le groupe ARISE (65 %), la GDIZ s’étend sur 1 640 hectares. Elle a été conçue comme un espace industriel doté d’infrastructures modernes et de régimes incitatifs permettant d’attirer des investisseurs dans des secteurs à forte valeur ajoutée. Devant les responsables de la DGE, Faki Adje a insisté sur la logique qui guide son développement : « Notre objectif est de positionner le Bénin au niveau des chaînes de valeur afin de capter la plus grande partie de la valeur ».

La zone offre un environnement administratif simplifié, appuyé par un guichet unique et des avantages fiscaux pouvant s’étendre de 12 à 17 ans. La première phase – 400 hectares entièrement aménagés – est déjà opérationnelle, tandis que les travaux pour la deuxième phase sont annoncés. Plus de trente investisseurs ont contractualisé avec la SIPI-Bénin, et quinze disposent d’unités en activité.

Selon les données présentées, la GDIZ a déjà généré environ 20 000 emplois. Les projections tablent sur 40 000 emplois d’ici fin 2025, essentiellement dans les chaînes du textile, de l’anacarde, du soja, de l’emballage carton et des carreaux produits localement. Le secteur textile occupe une place stratégique : le Bénin ambitionne de transformer la totalité de sa production annuelle de coton fibre – environ 300 000 tonnes – d’ici 2030, objectif auquel la GDIZ doit largement contribuer.

Au-delà de l’industrialisation, la SIPI-Bénin inscrit cette dynamique dans une trajectoire économique plus large. Les perspectives présentées évoquent la création de 300 000 emplois à l’horizon 2030, une contribution supplémentaire de 7 milliards de dollars au PIB, ainsi qu’une montée des exportations vers un niveau proche de 10 milliards de dollars.

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