À Lobogo, dans la commune de Bopa, un enseignant fait l’objet de poursuites devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il est accusé d’avoir entretenu une relation avec une élève mineure, des faits requalifiés en viol au regard de la loi.
Selon les informations recueillies, cette relation se serait développée à l’insu des parents de la jeune fille. L’affaire a éclaté lorsqu’ils ont constaté des signes de grossesse chez l’adolescente. L’enseignant l’aurait ensuite conduite dans un centre de santé dans l’intention de faire interrompre la grossesse. La police est intervenue sur les lieux, procédant immédiatement à son interpellation. L’homme, marié et père de famille, a été placé en garde à vue avant son transfert à la Criet.
Ce dossier rappelle la rigueur du cadre légal en vigueur au Bénin. La loi n°2021-11 du 20 septembre 2021, relative à la répression des infractions fondées sur le sexe et à la protection de la femme, interdit formellement toute relation entre un enseignant et son apprenant, même en cas de consentement présumé. Les sanctions prévues vont de trois à cinq ans d’emprisonnement, ainsi que des amendes pouvant atteindre cinq millions de francs CFA.




Que les enseignants prédateurs perdent leur license d’enseigner.
Point final!