Soumaïla Bredoumy, porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et député, a été placé en détention jeudi 27 novembre au Pôle pénitentiaire d’Abidjan. Son arrestation survient quelques jours après son retour en Côte d’Ivoire, suite à plusieurs mois passés à l’étranger.
Accusations contre Soumaïla Bredoumy et réactions du PDCI
Soumaïla Bredoumy fait face à 18 chefs d’inculpation, parmi lesquels des actes qualifiés de terrorisme, des accusations de complot contre l’autorité de l’État, des atteintes à l’ordre public ou aux opérations électorales, ainsi que d’autres faits tels que la destruction de biens, la constitution d’une bande armée, le vol et l’apologie de crimes de meurtres. Selon les sources, la procédure a été engagée sous le régime du flagrant délit, ce qui permet de poursuivre un parlementaire sans lever son immunité. Ses avocats ont indiqué ne pas avoir connaissance des faits précis qui lui sont reprochés et ont précisé que des conditions de détention favorables avaient été négociées, afin qu’il soit placé seul en cellule en raison de son statut de député.
Dans un communiqué, le PDCI a qualifié cette démarche d’illégale et d’arbitraire et a demandé la libération immédiate de son porte-parole. Le parti estime que son arrestation pourrait affecter la visibilité et l’organisation du PDCI. Ses avocats préparent également les recours nécessaires pour contester les chefs d’inculpation retenus par les autorités.
Élection présidentielle récente et impact sur la scène politique
Lors de la présidentielle d’octobre 2025, Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur avec 89,77 % des voix. Le scrutin avait été marqué par l’exclusion de plusieurs figures majeures de l’opposition, dont l’ancien président Laurent Gbagbo et l’ex‑banquier Tidjane Thiam, ce qui a limité le nombre de candidats et suscité des critiques sur l’équité du processus électoral. Le PDCI, principal parti d’opposition, avait exprimé ses inquiétudes sur la représentativité des voix dissidentes et le maintien du pluralisme politique.
L’arrestation de Soumaïla Bredoumy intervient dans cette situation, alors que les partis se préparent pour les législatives de fin décembre. Le parti et ses avocats contestent les accusations dont il fait l’objet et poursuivent leurs démarches pour obtenir sa libération.
L’arbitraire à atteint son paroxysme en Côte d’Ivoire.
On arrête un parlementaire et on le met immédiatement sous mandat de dépôt et déposé aussitôt en prison.
Sans une procédure d’une levée au parlement de son immunité parlementaire en sa qualité de député.
Ce qui est curieux est que ces gens-là se cachent derrière la procédure du flagrant délit.
Robert Batinder doit se retourner dans sa tombe.
C’est le règlement de compte politique qui est plutôt flagrant.
Cherchez l’erreur
Si vous défendez un idéal de justice ; restez en dehors de ces pays y compris le nôtre.
La justice est instrumentalisée.
En un mot ; l’injustice est la norme écrite et la règle.
Cherchez l’erreur