Pour la toute première fois, un pays africain a confirmé sa volonté de convertir une partie de sa dette, depuis le dollar, vers le yuan. Une décision symbolique, qui confirme par ailleurs que le processus de dédollarisation, récemment enclenché par les BRICS, se poursuivait bel et bien.
Ce pays, c’est le Kenya. Le mois dernier, Nairobi a confirmé basculer des prêts initialement libellés en dollars vers la monnaie chinoise. Le montant total serait de 5 milliards de dollars. Cette levée de dette en Yuans permettra notamment de financer les travaux de la ligne ferroviaire reliant la ville de Mombasa à la capitale, Nairobi. Une ligne développée par la China Road and Bridge Corporation.
Le Kenya lève une partie de sa dette, en Yuan
Face au questionnement suscité par cette décision, le Kenya n’a pas manqué de réagir. Nairobi a expliqué vouloir réduire son exposition au dollar. C’est en fait une opération financière particulièrement maligne. En effet, les taux d’intérêts étant plus bas en Yuan, le Kenya économise environ 215 millions de dollars par an. Une nécessité pour ce pays, dont la dette a doublé entre 2013 et 2023.
Cette décision pourrait-elle pousser la Chine à changer de paradigme ? En effet, Pékin est la seconde puissance économique mondiale. En revanche, la Chine ne représente que 2% des réserves de change mondiales contre 57% pour le dollar et 20% pour l’euro. La raison ? Pékin mène une politique de contrôle et surveillance accrue de sa monnaie, pour ne pas trop s’exposer au reste du monde.
La Chine, prête à rattraper son retard ?
Pour les banques centrales, le dollar et l’euro restent donc les devises les plus faciles à manipuler, car totalement libres d’accès. Il semblerait cependant que la Chine ait envie de rattraper son retard. Un centre international du yuan numérique à Shanghai pour faciliter les paiements transfrontaliers a récemment été ouvert. En outre, Pékin a confirmé la signature d’accords d’échange avec l’Asie du Sud-Est et la Banque centrale européenne. Cela devrait simplifier les échanges monétaires.
Les amerloques ont poussé le bouchon trop loin. Si une entreprise congolaise achète des paires de ski à ujne entreprise finlandaise et qu’elle paie en DOLLARS, les USA estime avoir un droit de regard sur la transaction avec : droit de veto, accès à la compta des entreprises, poursuites judiciaires contre les dirigeants et sanctions éventuelles contre les entreprises.
Les services US ont déjà kidnappé un gars dans un pays étranger pour le juger sur sol américain ! Kidnapping validé par la Cour Suprême !
Gonflés les mecs !
Les USA ont prouvé leur cynisme et leur brutalité « jusqu’à plus soif ». Le plus urgent, c’est de se débarrasser de cet hégémon assoiffé de « dollars » et qui vit aux crochets des autres pays du Monde.
Les BRICS avec la Chine et la Russie semblent proposer un système plus « mondialiste » dans le sens où il conviendrait à toutes les parties du Monde
Espérons !