Les pays d’Afrique du Nord font face à des défis croissants concernant l’accès à l’eau potable. Dans ce contexte, l’Algérie manifeste un intérêt marqué pour les solutions innovantes, notamment le dessalement de l’eau de mer, et cherche à renforcer son rôle de moteur de développement sur le continent. Une récente rencontre entre Mohamed Arkab, ministre algérien des Hydrocarbures et des Mines, et Sidi Ould Tah, le président de la Banque africaine de développement (BAD), a permis de sceller une collaboration renforcée, centrée sur la mise en œuvre de grands projets régionaux vitaux.
Algérie-BAD : Partenariat historique pour l’Énergie et les Mines
L’Algérie et la BAD entretiennent un historique de coopération solide. Ce partenariat a permis de soutenir d’importants programmes de développement, allant du financement de projets d’infrastructures clés à l’appui technique pour la modernisation de secteurs stratégiques. Le pays est un acteur essentiel dans le tissu économique et énergétique africain, contribuant activement aux initiatives continentales. Cette dynamique de longue date fournit une base solide pour les nouvelles ambitions de coopération technique et d’échange d’expériences entre l’Algérie et l’institution financière. Selon Elwatan, l’objectif est d’assurer l’exécution efficace de projets majeurs dans les domaines de l’énergie et des mines en Afrique.
Alger, un acteur clé pour l’eau et les ressources en Afrique du Nord
Au cœur de cette nouvelle orientation, l’Algérie souhaite désormais lancer et superviser plusieurs projets de dessalement de l’eau de mer. L’accès à cette ressource demeure un enjeu critique pour de nombreux pays africains. En parallèle de cet engagement pour l’eau, le pays réitère sa détermination à intensifier la coopération intra-africaine dans le secteur de l’énergie durable.
Le ministre Arkab a particulièrement mis l’accent sur la volonté algérienne de soutenir le développement du continent par le biais de plusieurs leviers. Il s’agit d’augmenter les capacités de production d’hydrocarbures, d’améliorer la connectivité régionale et de valoriser les ressources minérales. L’Algérie est prête à partager son expertise pour l’exploitation et le traitement des hydrocarbures, l’exploitation minière, et pour la concrétisation de projets industriels d’envergure. En joignant ses efforts à ceux de la BAD pour les infrastructures, l’Algérie se positionne en chef de file pour des solutions durables non seulement en matière d’énergie, mais aussi face au défi de la sécurité hydrique au Maghreb et au-delà.



