Drogue : Trump veut gracier un ex-Président condamné à 45 ans de prison aux USA

L’ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernández, purge actuellement une peine de 45 ans de prison aux États-Unis pour trafic de drogue et infractions liées aux armes. Alors que son nom demeure associé à l’un des dossiers judiciaires les plus lourds impliquant un ancien chef d’État d’Amérique centrale, une décision inattendue vient bouleverser la situation : Donald Trump affirme vouloir le gracier selon l’agence Reuters.

Qui est Juan Orlando Hernández

À la tête du Honduras de 2014 à 2022, Juan Orlando Hernández a été déclaré coupable par un tribunal américain pour avoir protégé des cargaisons de cocaïne destinées aux États-Unis, en échange de pots-de-vin versés par des trafiquants. Les juges ont retenu qu’il avait mis à profit son contrôle sur des institutions clés pour faciliter le passage de la drogue. À l’issue du verdict, la justice américaine avait prononcé une peine particulièrement lourde, marquant la place centrale qu’occupait son rôle dans ce dispositif.

Sur la période récente, depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en 2025, le magnant de l’immobilier mène une politique énergique contre le trafic de drogue. Le contraste avec la situation actuelle apparaît néanmoins clairement : alors que le narcotrafic figure régulièrement parmi les priorités sécuritaires affichées par Washington, l’intention de gracier une figure condamnée pour ces faits attire immédiatement l’attention.

Une intention de grâce qui interroge

Dans une déclaration publique, Donald Trump a indiqué vouloir accorder une grâce totale à Juan Orlando Hernández. Il a affirmé que plusieurs personnes qu’il estime fiables considèrent que l’ancien dirigeant hondurien aurait été traité sévèrement. Cette justification repose donc sur des appréciations extérieures au dossier judiciaire, sans intervention de la justice elle-même.

1 réflexion au sujet de « Drogue : Trump veut gracier un ex-Président condamné à 45 ans de prison aux USA »

  1. Les hooligans envoyés au Capitole sur l’ordre de Trump avaient été pardonnés par Trump, suite à cette insurrection certains policiers de Capitole ont perdu la vie, et certains hooligans ont commis d’autres crimes après avoir été pardonnés par Trump. Tout individu commettant un crime au nom de Trump sera certainement pardonné par Trump, car lui-même étant un criminel.
    La question se pose: Pourquoi pardonner un narco-trafiquant, un trafiquant d’armes d’armes qui essuie une peine de 45 ans?
    De l’autre main Trump tue en haute mer sans preuve à l’appui des « soi-disant » trafiquants de drogue.

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