Les menaces répétées de Donald Trump contre le Venezuela ont poussé le gouvernement de Nicolas Maduro à anticiper le pire. Selon des documents de planification et des sources consultées par Reuters, Caracas aurait préparé deux stratégies défensives distinctes en cas d’intervention militaire américaine.
Dispersion des troupes et tactiques de harcèlement
Conscient de l’écrasante supériorité militaire des États-Unis, le gouvernement vénézuélien miserait sur une guerre asymétrique plutôt que sur un affrontement conventionnel. Le premier dispositif, désigné sous le nom de « résistance prolongée » par les officiels, consisterait à fragmenter les forces armées en petites unités réparties sur 280 positions à travers le pays. Ces groupes mèneraient des actions de harcèlement, de sabotage et de guérilla pour épuiser l’adversaire. Les 5 000 missiles sol-air portables Igla, acquis auprès de la Russie, auraient déjà été positionnés en prévision d’une telle éventualité.
Semer le chaos pour paralyser toute occupation
La seconde option, plus radicale, porterait le nom d’« anarchisation ». Jamais évoquée publiquement par les autorités, elle viserait à plonger le pays dans l’ingouvernabilité si le pouvoir venait à tomber. Les services de renseignement, appuyés par des militants armés du parti au pouvoir et des miliciens, orchestreraient des troubles massifs dans les rues de Caracas. D’après les estimations d’une source proche des questions de défense, ce scénario mobiliserait entre 5 000 et 7 000 participants.
Ces préparatifs s’insèrent dans une situation d’escalade militaire sans précédent. Depuis septembre, la marine américaine a bombardé plus d’une vingtaine d’embarcations dans les Caraïbes, soupçonnées de transporter de la drogue vers les côtes américaines. Ces frappes, menées sans sommation ni tentative d’arraisonnement, ont coûté la vie à plus de 80 personnes. Washington n’a fourni aucune preuve de l’implication des victimes dans le narcotrafic. Jeudi, le président américain a laissé entendre que des opérations terrestres pourraient débuter « très bientôt », tandis que le porte-avions USS Gerald R. Ford, fleuron de la flotte américaine, croise désormais au large des côtes vénézuéliennes.




@Atlantean
Premier commentaire intelligent de l’année 😉
L’était temps !
Les Russes et les Chinois ont transféré du matos dernier cri aux Venezuela. Le gros sabot USS Ford est quasi inratable pour les missiles russes tueurs de porte-avions.
Un porte-avions coulé = un Trumpinou définitivement humilié aux yeux du mon dentier
Si Trump pense qu’il aura la tâche facile en occupant le Venezuela, qu’il aille revoir ses experts de planning militaire. Trump risque de subir une humiliation semblable à cette de Cuba.