France : comment une Béninoise est devenue « inexistante » légalement bien qu’étant vivante

L’existence administrative de Salamatou Johnson, 66 ans, s’est effondrée le jour où son nom a été associé à un acte de décès pourtant rédigé sans qu’elle ne soit morte. Depuis, cette Béninoise fait face à une réalité inattendue : être vivante, mais considérée comme disparue par les autorités qui se fondent sur des documents produits pour une fraude présumée à l’assurance. Les démarches qu’elle entreprend depuis plusieurs années peinent à rétablir une identité pourtant intacte. L’affaire a été révélée par Le Parisien.

Un rappel édifiant sur une affaire similaire en France

L’histoire de Jeanne Pouchain, relatée par plusieurs médias dont The Guardian, illustre des situations où une personne bien vivante est traitée comme décédée par l’administration. Déclarée morte par erreur à la suite d’un contentieux, cette Française s’est vu retirer ses droits sociaux et bancaires avant que la justice ne corrige la situation après plusieurs années. Cette affaire montre que l’effacement administratif peut être durable et lourd de conséquences. C’est dans ce type de réalité que se retrouve aujourd’hui Salamatou, mais pour des raisons différentes et liées à des agissements frauduleux présumés.

Une mort administrative construite autour de documents officiels

Les difficultés actuelles de Salamatou Johnson trouvent leur origine dans des pièces transmises à une société d’assurance française. Une facture émise par l’entreprise de pompes funèbres Les Anges, implantée à Cotonou, décrit des prestations pour des obsèques supposées avoir eu lieu en octobre 2018 précise le média français. Le document évoque un cercueil en pin destiné à la crémation, équipé d’un bac biodégradable et d’un capiton bleu. Le montant indiqué, un peu plus de trois millions de francs CFA, a été adressé à Aviva, devenu Abeille Assurances. Cette facture a été accompagnée d’un acte de décès mentionnant une disparition survenue le 24 octobre 2018.

L’assurance aurait reçu ce dossier complet, mais Salamatou n’a, de son côté, jamais quitté la vie. L’existence de ces documents a placé l’administration française devant une apparente certitude : la bénéficiaire était supposée morte. Pour elle, cette situation a marqué le début d’une longue période de blocages administratifs, ses démarches étant compliquées par l’existence d’une attestation de décès qui contredit la réalité.

Une survivante face à des démarches entravées

Selon les éléments disponibles, la production de ces documents serait liée à une tentative de fraude attribuée à son ex-mari. Ce dernier aurait cherché à obtenir un versement d’assurance décès. Les sources consultées confirment l’existence d’une facture des pompes funèbres et d’un acte de décès transmis à une compagnie française, mais ne renseignent pas sur les suites judiciaires éventuelles. Ce flou contribue aux obstacles auxquels Salamatou se heurte pour rétablir ses droits.

Les conséquences pour elle sont directes : impossibilité de mener certaines démarches administratives, difficulté à justifier son identité et rupture de continuité dans ses droits. Être juridiquement « inexistante » laisse peu de marges pour obtenir une rectification rapide, et chaque administration sollicitée exige des preuves dont la validité est contestée par la présence de l’acte de décès déjà enregistré.

2 réflexions au sujet de “France : comment une Béninoise est devenue « inexistante » légalement bien qu’étant vivante”

  1. Sonagnon le DRH , tu es là bas et ne peux même pas porter une aide administrative à la bonne dame …? Le fameux juriste de kpankékés Me Jacques Vergès c’est le moment d’arrêter de pitbuller (hou hou hou) et de revêtir ta prétendue toge ( de gouyanfier boucher) et d’agir…mais là tu rases les murs…

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  2. Par contre Me Jacques Vèrgès est banni et décllaré à jamais incapable de porter un nom béninois…et certifié à jamais sous OQTE (obligation de Quitter le Terriroire Européen) et d’errer sur les plateformes et sites pour brouter…tchiaooo!

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