L’affaire Jacques Delfosse resurgit en France, plus de quinze ans après sa première condamnation. L’ancien prêtre, condamné en 2007, fait désormais face à de nouvelles accusations de viols et d’agressions sexuelles sur des mineurs dans le Nord et le Val-de-Marne. Sa déchéance du sacerdoce, prononcée en septembre à la demande de Mgr Le Boulc’h par la justice interne de l’Église catholique, officialise son retrait définitif de toute fonction religieuse.
Selon le quotidien régional La Voix du Nord, les actes imputés à Delfosse se seraient étalés sur plusieurs décennies, touchant au moins cinquante mineurs entre les années 1960 et 1990.
Enquête judiciaire sur les abus sexuels dans le Nord et le Val-de-Marne
Le parquet d’Evry a confirmé l’ouverture d’investigations concernant ces nouvelles plaintes. Le procureur de Lille, Samuel Finielz, a encouragé toute personne susceptible d’avoir été victime à se manifester, même si la prescription empêche des poursuites pénales classiques. Certaines procédures ont déjà été clôturées pour ce motif, mais d’autres restent actives, permettant de collecter des témoignages et de clarifier l’étendue des faits.
Déchéance de Delfosse et réactions religieuses
La mesure de déchéance prise par la justice canonique, qui retire à Delfosse son statut de prêtre, s’accompagne d’un message de l’archevêque de Lille, Monseigneur Laurent Le Boulc’h. Celui-ci a exprimé dans un communiqué sa profonde sympathie pour les victimes, rappelant l’importance de la vigilance et de la responsabilité face à des comportements abusifs.
Les enquêtes sont en cours et l’appel à témoignages montre l’ampleur de l’attention portée par la justice et l’Église à cette affaire.
