IA : pourquoi ce pays arabe veut être dans le top 3

Mardi, le prince héritier Mohammed ben Salmane a été reçu à la Maison-Blanche. Une visite d’État extrêmement importante pour Riyad. En effet, les échanges sur place, entre MBS et les dirigeants américains ont permis de replacer l’Arabie Saoudite au centre des intérêts US, tout en positionnant Riyad comme l’avenir en matière d’IA.

En effet, à travers la visite du prince héritier MBS aux États-Unis, l’Arabie Saoudite avait pour ambition de sécuriser un accès direct aux puces américaines. Ces dernières sont effectivement essentielles pour soutenir les projets du gouvernement saoudien. Celui-ci rêve de faire de l’Arabie saoudite l’un des futurs centres mondiaux de l’intelligence artificielle, et investi donc en ce sens.

L’IA, au cœur de la vision saoudienne

En Arabie Saoudite, dès 2019, le sujet de l’IA a été mis sur la table. Le gouvernement annonce ainsi le développement d’une stratégie nationale d’intelligence artificielle. Celle-ci est alors destinée à transformer le pays pour en faire un hub numérique international. Problème, Riyad part de zéro. En revanche, les leviers à activer pour attirer du monde, son nombreux : 

L’Arabie Saoudite peut compter sur : 

  • une énergie abondante et peu coûteuse,
  • des moyens financiers presque illimités,
  • une volonté politique totale.

Après plusieurs années, le Royaume annonce la création de HUMAIN. Il s’agit d’une entreprise publique, entièrement dédiée à l’IA. Celle-ci est notamment dotée d’un plan d’investissement de 100 milliards de dollars. La mission de l’entreprise ? Développer des modèles entraînés en arabe natif afin de simplifier la vie administrative du pays.

Des besoins particulièrement élevés

Pour soutenir ce projet, Riyad a besoin des puces américaines. MBS multiplie donc les tentatives de partenariat, car les objectifs sont extrêmement élevés. L’Arabie Saoudite souhaite atteindre 1,9 gigawatt de puissance de calcul dans les data centers saoudiens d’ici 2030. Il semblerait d’ailleurs que cette visite ait porté ses fruits. En effet, les relations entre Washington et Riyad sont au beau fixe, MBC confirmant la volonté de son pays à investir aux USA. Quasiment 1.000 milliards d’investissements auraient d’ailleurs été promis en ce début de semaine.

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