Le président du Rassemblement national a été pris à partie samedi après-midi lors d’une séance de dédicaces dans le Tarn-et-Garonne. L’incident, qui n’a pas fait de blessé, a donné lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire.
Jordan Bardella se trouvait à Moissac pour promouvoir son livre lorsqu’un individu l’a agressé. Les forces de l’ordre présentes sur place ont rapidement maîtrisé le suspect, qui a été placé en garde à vue. Le parquet de Montauban a précisé que le dirigeant d’extrême droite n’avait subi aucune blessure, le certificat médical établi à la suite des faits ne mentionnant aucun jour d’incapacité totale de travail.
Un suspect de gauche interpellé dans le Tarn-et-Garonne
L’auteur présumé de l’agression serait un militant de gauche, selon les premières informations disponibles. Une enquête a été ouverte pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique », qualification retenue en raison du statut de parlementaire européen de Jordan Bardella.
À 29 ans, le président du RN incarne pour ses adversaires politiques la figure d’une extrême droite rajeunie mais dont le programme demeure, à leurs yeux, profondément hostile aux valeurs de solidarité et d’ouverture. Sa rhétorique sur l’immigration et la sécurité lui vaut une opposition farouche de la part des mouvements de gauche, qui le considèrent comme le visage policé d’une idéologie qu’ils jugent dangereuse pour la démocratie française.
Réactions politiques après l’incident de Moissac
Cet épisode survient alors que les tensions entre les différentes familles politiques françaises restent vives, à quelques mois d’échéances électorales importantes. L’agression physique d’un responsable politique, quelle que soit son étiquette, soulève des questions sur le climat de radicalisation qui traverse une partie du débat public. Les circonstances exactes de l’incident et les motivations précises du suspect devraient être éclaircies à l’issue de la garde à vue.
