Ce 11 novembre, Moscou s’est officiellement opposé aux frappes américaines touchant les supposés narcotrafiquants, en mer des Caraïbes. Par la voix de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires Étrangères, un temps suspecté d’être en froid avec le président Poutine, le Kremlin est monté au créneau.
Cette sortie n’est toutefois pas surprenante. En effet, les frappes américaines sur ces trafiquants de drogues, s’inscrivent dans un contexte particulier, marqué par la volonté du président Trump, de lutter contre le trafic de cocaïne, notamment, en provenance du Venezuela.
La Russie critique les frappes américaines
Or, Caracas craint que la situation n’empire et compte sur le soutien de ses proches alliés, dont Moscou fait partie, pour tempérer les ardeurs de Washington. Moscou a notamment jugé ces frappes “inacceptables”, affirmant par la suite que les États-Unis les menaient de manière unilatérale, sans fondement juridique clair.
Moscou accuse également Washington de frapper de manière aveugle, sans avoir aucune preuve tangible. Des actions illégales donc, aux yeux du Kremlin, pour qui ces décisions et ces frappes sont symboliques de “l’attitude d’un pays qui se place au-dessus des lois”. Une critique à peine voilée qui pourrait rapidement faire bondir le président Trump.
76 personnes auraient d’ores et déjà perdu la vie
Véhément à l’encontre de la Russie, notamment dans le cadre de la guerre en Ukraine, le président américain ne gâche jamais l’occasion de pointer du doigt le Kremlin. Il a plusieurs fois affirmé que la Russie était un “Tigre de papier”, ajoutant par la suite qu’elle n’avait pas forcément de leçons à donner, elle qui est embourbée dans un conflit qu’elle aurait pu gagner en quelques jours si et seulement si elle disposait de stratèges et de généraux à la hauteur.
De leur côté, les États-Unis entendent poursuivre leurs frappes en mer des Caraïbes, avec ou sans l’aval de Moscou. Ce sont, selon certains décomptes officieux, 76 personnes qui auraient d’ores et déjà perdu la vie. Washington n’a pas confirmé ce chiffre, mais assure que ces actions s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic, dans le respect du droit international.
« un temps suspecté d’être en froid avec le président Poutine »
Travail de sésinformation des merdias. Ils inventent de problèmes chez « l’ennemi » pour pas parler des leurs