Les autorités maliennes ont retiré deux chaînes françaises de l’espace audiovisuel national. Cette mesure concerne TF1 et LCI, devenues inaccessibles depuis le vendredi 14 novembre. La décision fait suite à la diffusion d’un sujet télévisé critiqué par Bamako.
Décision de la HAC et enjeux médiatiques au Mali
La Haute Autorité de la Communication malienne explique que la suspension découle d’une séquence de l’émission « Grands Dossiers », diffusée le 9 novembre sur LCI et disponible en replay sur TF1+. Le passage comportait deux bandeaux : « Mali, les jihadistes aux portes de Bamako » et « Mali, le nouveau fief d’al-Qaïda », présentés comme des alertes sécuritaires majeures. Les journalistes y affirmaient également que la vente de carburant aurait été interdite, que Kayes et Nioro seraient bloquées et que des groupes armés seraient proches de Bamako. Selon les autorités, ces affirmations ne respecteraient pas les règles de vérification prévues par le code de déontologie du journaliste au Mali, qui requiert la publication d’informations établies.
Antécédents médiatiques entre le Mali et des groupes audiovisuels français
Les suspensions de RFI et France 24 avaient déjà marqué les relations entre Bamako et plusieurs médias français. À l’époque, les autorités reprochaient à ces chaînes leur traitement de l’actualité sécuritaire. Cet épisode constitue un précédent souvent rappelé lorsque de nouvelles décisions touchent des groupes audiovisuels étrangers. La suspension de TF1 et LCI prolonge un mouvement de contrôle renforcé de l’information étrangère au Mali, les autorités mettant en avant la nécessité de respecter les normes nationales en matière de traitement journalistique, tout comme c’est le cas dans les pays occidentaux qui suspendent les chaînes étrangères ne respectant pas leurs règles.




gar à celui qui va nous parler à la langue acerbe.
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Pas un merdia neutre
Censuré ? Bonne chose