Le face-à-face politique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky s’est durci autour du projet de plan de paix pour la guerre en Ukraine. Washington affiche désormais clairement son impatience, tandis que Kiev insiste sur la défense de sa souveraineté et prévient qu’aucune solution ne sera acceptée au prix d’une humiliation nationale.
Ukraine : les conditions du plan de paix de Trump et la réponse de Volodymyr Zelensky
Le projet sur la table est issu d’une initiative américano-russe détaillée en plusieurs volets. Selon les éléments déjà connus, le texte prévoit que l’Ukraine reconnaisse la perte durable de la Crimée ainsi que des oblasts de Donetsk et de Louhansk au profit de la Russie, avec une ligne de front figée dans certaines zones de Kherson et de Zaporijjia. Il inclut aussi le renoncement de Kiev à une adhésion à l’OTAN, une limitation de ses capacités militaires et un mécanisme combinant levée progressive des sanctions, possible retour de Moscou au G8 et utilisation d’avoirs russes gelés pour financer la reconstruction du pays.
C’est dans ce cadre que Volodymyr Zelensky décrit une situation qu’il juge particulièrement difficile pour l’Ukraine. Dans une adresse vidéo, il estime que son pays se voit placé devant un « choix très difficile » : accepter la perte de territoires au détriment de sa dignité ou prendre le risque d’affaiblir le lien avec un partenaire jugé essentiel. Il assure toutefois qu’il ne « trahira » pas l’Ukraine et affirme qu’il présentera d’« autres options » aux États-Unis, en cherchant à défendre des alternatives au plan actuel, jugé très favorable à Moscou par une partie de la classe politique ukrainienne.
En parallèle, Donald Trump pose un cadre temporel précis. Le président américain confirme que Washington attend une réponse de Kiev au plus tard le jeudi 27 novembre, date considérée comme un délai approprié par la Maison-Blanche. Il déclare qu’il « faudra bien » que le plan convienne à Volodymyr Zelensky, et ajoute que, si ce n’est pas le cas, « ils n’auront qu’à continuer à se battre ». Pour lui, à un moment donné, le président ukrainien devra accepter « quelque chose », même si cela implique une inflexion de la position initiale de Kiev.
Cette posture place le dirigeant ukrainien sous une double pression : celle de maintenir la cohésion interne autour de la défense de l’intégrité territoriale, et celle de préserver le soutien militaire et politique de son principal allié. Le débat porte autant sur le contenu du plan que sur la manière dont il est présenté, certains responsables et commentateurs estimant que l’Ukraine se voit confrontée à un cadre déjà largement prédéfini, où la marge de négociation apparaît limitée.
Russie, Union européenne et États-Unis : réactions au plan de paix pour l’Ukraine
Du côté russe, le discours est plus positif. Le président russe considère que le plan proposé par les États-Unis peut « servir de base à un règlement pacifique définitif » de la guerre en Ukraine. Il accompagne néanmoins cette appréciation d’un avertissement : si le texte est rejeté par Kiev, Moscou pourrait chercher à conquérir davantage de territoire ukrainien. Cette position renforce l’idée que le projet reprend une partie des exigences formulées par la Russie depuis le début du conflit.
Les réactions européennes se distinguent de celles de Washington et Moscou. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rappelle que « rien ne doit être décidé sur l’Ukraine sans l’Ukraine », en soulignant la nécessité de maintenir le pays au centre des discussions. Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer vont dans le même sens lors d’un échange téléphonique avec Volodymyr Zelensky, en affirmant que toute solution doit « impliquer pleinement l’Ukraine ».
Ces prises de position interviennent alors que les dirigeants européens doivent à nouveau se retrouver en marge du G20, puis en Angola lors d’un sommet Union européenne–Union africaine. Plusieurs capitales du continent expriment des réserves face à un accord qui entérinerait des gains territoriaux obtenus par la force et pourrait modifier durablement l’équilibre de sécurité en Europe.
Pour Kiev, ces soutiens politiques restent importants au moment où Donald Trump adresse un message net à Volodymyr Zelensky : le plan de paix américano-russe est présenté comme une base de travail, accompagné d’un calendrier précis et d’un avertissement sur les conséquences d’un refus. Les prochains jours seront décisifs pour l’Ukraine, qui devra articuler ses contre-propositions, préserver ses alliances et gérer un rapport de forces où la marge de manœuvre paraît étroite, tout en conservant une ligne de défense cohérente aux yeux de sa population.




« On va voir comment les eurocrates vont s’y prendre pour faire capoter le plan. »
Ca veut dire que Micron a une semaine pour livrer ses 100 Rafales
🤣 🤣 🤣 🤣
On va voir comment les eurocrates vont s’y prendre pour faire capoter le plan.
C’est probablement une des raisons pour lesquelles Trump veut aller vite : pour ne pas leur en laisser le temps.
Le message de Trump est très clair : « J’ai des preuves de ta corruption outrancière. Je vais te faire une proposition que tu ne pourras pas refuser : soit tu signes, soit je balance tout à la presse »
Ce qui revient à dire que le nain barbu est éliminé soit par les néonazes ukros, soit par le peuple ukro, qu’il a trompé depuis le début.
Dilemme, dilemme ! Va falloir courir vite, avec ses petites jambes
« Volodymyr Zelensky … estime que son pays se voit placé devant un « choix très difficile » : accepter la perte de territoires au détriment de sa dignité »
La « dignité » de zobensky ? C’EST UNE BLAGUE ? Ce type a joué du piano avec son zgeg !
Un plan suicidaire que Zelensky n’acceptera pas. L’Ukraine a beaucoup souffert, et ce n ‘est pas le moment de capituler sous pression de Trump.
Trump veut aller vite .. avant qu’il n’y ait plus rien à négocier 🙂
Ce plan, c’est du Trump tout craché : confusion, précipitation, absurdités …
– Pour les ukrainiens, c’est une grosse claque parce que cela vient de leur « allié » mais ce n’est pas pire qu’une capitulation « faute de combattants »
– Pour les Russes, c’est une bone base de travail.
Mais pour les 2 camps, ce plan n’est pas acceptable en l’état
D’après certaines infos, les USA font circuler différentes versions de ce même plan. Ils vont pousser les différentes parties à signer ces plans dans la précipitation. MAIS au final, chaque partie aura signé un document DIFFERENT !
Un peu dingue mais connaissant les ricains, rien n’est impossible
J’ai quand même du mal à le croire 🙂