Projet de loi de règlement 2023 au Bénin : Les députés outillés avant l'examen

Les députés de la neuvième législature ont été outillés à travers une série de communications par les experts de la cour des comptes et le directeur général du budget concernant le contenu du projet de loi de règlement 2023 dans le sens de la formulation des propositions et recommandations pour une meilleure gouvernance financière. Cette rencontre de renforcement des capacités, connaissances et compétences ; s’inscrit dans le cadre des sessions de formation annuelle à l’adresse députés par le duo de partenaires PARCPOGE et l’UNACEB financièrement appuyé le PNUD.

Celle de 2025 axée sur l’appropriation du contenu de projet de loi de règlement 2023, a permis aux parlementaires élus et dans la fonction d’appui technique ; de se rendre à l’évidence que le Bénin est dans la dynamique d’amélioration de la loi des finances. Et cela se justifie par le renforcement de la numérisation et de l’automatisation des données qui constituent les repères de transparence en ce qui concerne la gouvernance financière.

A cette avancée s’ajoute la disponibilité en temps réel des dépenses. Ce qui n’est pas le cas pour les recettes du fait de certaines réalités liées aux contraintes techniques et opérationnelles. Il ressort des communications et interventions que cette difficulté existe et persiste bel et bien dans la région de Tchèti où des réflexions sont de mise pour des approches de solutions efficaces et réalistes. Dans l’ensemble, il résulte des informations portées à l’attention des députés que le Bénin est le meilleur pays concernant la transmission au Parlement dans le délai, des rapports qui rendent compte de l’exécution des lois de finance. En la matière, au moment où selon les indicateurs de performance du Fonds Monétaire International jusqu’en 2016, certains pays violaient allègrement le principe des 90 jours ; le Bénin tenait bon par un acte qui renseigne sur 60 et 70 voire 80 jours. L’éclairage des communicateurs a permis aux parlementaires d’être fixés sur le respect actuellement d’un délai de 45 jours concernant la transmission des rapports de précisions à l’Assemblée nationale s’agissant de la loi des finances. Une performance saluée par les députés qui n’ont pas manqué de manifester leur regret par rapport à la non disponibilité du projet de loi de règlement 2024 déjà sur la table de la représentation nationale et fera l’objet d’un examen par la législature de transition, celle qui sera installée en février 2026 au terme des élections législatives.

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